Lutte contre Boko Haram. Terrorisme : Surveillance dans les marchés

Prisca Balla | Mutations Jeudi le 30 Juillet 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Pour ne pas subir les attentats kamikazes, les commerçants de certains marchés de la ville de Yaoundé adoptent quelques mesures de sécurité.

ADS


Après la terreur semée par les kamikazes dans la région de  l’Extrême-Nord, à Fotokol, au marché central, au quartier Barmaré et au lieu-dit Pont vert à  Maroua, les commerçants de la ville de Yaoundé pour ne pas être les prochaines victimes, ont adopté des mesures préventives basées sur les recommandations énoncées par les autorités.

Hier (mercredi Ndlr), dans certains marchés de la ville de Yaoundé à l’instar du marché Mvog-Mbi, Ekounou et Nkoabang, angoisse et vigilance sont visiblement perceptibles dans la mesure où, les commerçants en parlent sans cesse et essayent de mettre des stratégies en place pour déceler « la mauvaise graine ». Pour ce vendeur de vêtements par ailleurs propriétaire de plusieurs prêt-à-porter  au marché Mvog-Mbi, l’heure est à l’inspection. « Moi, je contrôle les clients qui entrent dans mes boutiques. Et je donne aussi cette instruction à mes employés. Parce qu’aujourd’hui, on ne sait pas qui est kamikaze », confie le jeune homme sous anonymat.

Au marché Ekounou dans une boutique de jouets, le scénario est visiblement le même car ici, le propriétaire du magasin avoue lui aussi  avoir renforcé  la sécurité. Il a ordonné  à ses employés d’être certes courtois avec les clients, mais aussi de fouiller leurs sacs et poches tout en leur expliquant que le Cameroun est en guerre.

Malgré tous les attentats perpétrés dans l’Extrême-Nord, la psychose n’est pas partagée. Car, certains entendent juste parler de la secte terroriste Boko Haram mais ne mesurent pas l’impact que ses exactions peuvent avoir sur la vie des uns et des autres. C’est le cas de la sexagénaire  Marie-Thérèse Ondoua vendeuse de manioc et d’okok au marché Nkoabang : « J’entends seulement parler de Boko Haram. Je ne sais même pas de quoi il s’agit. Ça ne me dit vraiment rien. Je me contente chaque jour d’écouler ma marchandise », lance-t-elle naïvement.

L’appel à plus de vigilance a été lancé par les autorités camerounaises quand on sait désormais que les lieux cibles de ces attaques kamikazes sont les marchés, les églises, les hôpitaux, les gares routières,  les écoles et  autres lieux de grande affluence.
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS