Cameroun - Education. Orientation: après le bac, les pistes

Yvette MBASSI-BIKELE | Cameroon Tribune Vendredi le 31 Juillet 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le baccalauréat, c'est le Graal des lycéens et collégiens, la voie royale vers la vie étudiant.

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Ils sont 49 226, sur 88 640 candidats ayant présenté l’examen, à avoir décroché le sésame des études dans le supérieur cette année. Et déjà, l’heure du choix se fait plus pressante. Du moins pour ceux ne s’étant pas encore déterminés. Exercice peu aisé, avec la multiplication des offres alléchantes sur toute l’étendue du territoire national et même à l’extérieur. En effet, un tour d'horizon des orientations possibles pour bien négocier le virage post-bac laisse entrevoir des opportunités dans diverses filières.

Ainsi on peut, avec son bac, opter pour une filière manuelle. Ce n'est pas incompatible, et c'est même de plus en plus fréquent ! Coiffure, esthétique, mode, menuiserie, décoration, élevage, agriculture… Les esprits créatifs ont l'embarras du choix, et il existe même des idées de formation dans les métiers de l'artisanat. Mais, l’université et ses facultés restent le secteur où la majorité de bacheliers débutent leurs études supérieures. Elle offre de vrais atouts, en termes de variété des programmes et de possibilités de réorientation. A savoir aussi : l'admission dans les filières des facultés n'est pas automatique une fois le bac en poche. Certaines, à capacité limitée, sont accessibles sur étude de dossier.

Nombre de nouveaux bacheliers, plus ou moins âgés, préfèrent emprunter une voie express pour le monde du travail. Les filières courtes sont pour ceux-là. Brevet de technicien supérieur (BTS) et diplômes universitaires de technologie (DUT) sont deux passeports efficaces pour entrer dans la vie active. De même que les licences professionnelles (Bac + 3) qui s’avèrent une option de plus en plus séduisante pour nombre de candidats aux études supérieures. De nombreux instituts privés  proposent cette formation. Il convient cependant d'être vigilant, car il s'agit d'un diplôme d’« appellation non-contrôlée » et coûteux, néanmoins conçu pour une intégration rapide sur le marché du travail. Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, plus de 50% des diplômés de ces filières de formation courte trouvent du travail. 

Pour ceux qui veulent embrasser des études précises et pointues tout de suite, de nombreuses institutions existent. Ils peuvent débuter par les classes préparatoires aux grandes écoles de commerce, management, ingénieurs… Les critères d'admission sont le sérieux et la régularité des résultats. Ils sont évalués à partir des bulletins de première et de terminale, entre autres. Mais, elles ne sont plus incontournables. Effectivement, les écoles spécialisées –accessibles par voie de concours- restent une possibilité. Seulement, la clause numérique y est implacable et laisse de milliers de candidats valeureux sur le carreau. Pour faire partie des élus, la recette comprend généralement travail, travail encore et entraînement.

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