Cameroun - Environnement. SUD, Lutte contre la corruption : le ministère de l’environnement revoit ses stratégies

Jacques Pierre SEH Vendredi le 31 Juillet 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - L’atelier de renforcement des capacités y relatives s’est tenu à l’hôtel Florence d’Ebolowa du 29 au 31 juillet dernier en présence des membres de la cellule de lutte contre la corruption dans le secteur de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (MINEPDED) et les leaders de organisations de la société civile, une initiative partenariale avec l’association forêts et développement (FODER).

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Il est question d’évaluer ce qui a été fait, d’outiller davantage les membres du comité et de mettre sur pied un plan d’action. Depuis 2011, le MINEPDED s’est investi dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption. Plusieurs activités ont été implémentées dans ce cadre.

La première d’entre elle a été, la mise en œuvre des initiatives à résultats rapides avec pour objectifs d’améliorer le paiement des amendes régulièrement décidé dans le cadre des infractions environnementales.

Ensuite, la réalisation de l’étude sur l’état des lieux des pratiques de corruption dans le secteur de l’environnement. Les résultats issus ont connus des fortunes diverses. Ce qui a permis selon Barthélemy Ndongo inspecteur général dans ce ministère, d’identifier les types de corruption et les acteurs, en vue de  faciliter le diagnostic de la lutte et la perception de l’intensité de la corruption par les acteurs.

Ce qui débouche pour le  MINEPDED à la mise sur pied immédiate d’un plan d’action,  et d’un programme des standards de services dans trois sous directions, courriers, évaluations environnementales et personnel. Il s’agit de mettre aussi le standard sur l’équité, la transparence, les délais, l’intégrité et la traçabilité.

Pour l’application de ce vaste programme de lutte contre la corruption, les capacités des membres de la cellule de lutte contre la corruption doivent être renforcées. Le but étant de favoriser leur appropriation des efforts et des dispositifs engagés de lutte contre la corruption par le ministère de l’environnement.

C’est bien dans ce contexte que le FODER organise en partenariat avec le MINEPDED, cet atelier d’Ebolowa axé sur les stratégies et outils de lutte contre la corruption dans le secteur de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable. Selon Sébastien Tchebagou  coordonnateur de l’association forêts et développement, il s’agit d’identifier les éléments du cadre conceptuel et institutionnel de la lutte contre la corruption au Cameroun. D’évaluer la vulnérabilité du MINEPDED à la corruption, d’identifier les causes et d’élaborer les mesures anti-corruption.

Les efforts faits jusque là, et le plan d’actions 2013-2015 de la cellule de lutte contre la corruption (CLCC). Aussi de l’élaboration du plan d’actions individuel assorti des indicateurs de succès de chaque membre, et un mécanisme de suivi de performances de chacun des membres de la CLCC. Les participants ont eu droit à un travail participatif basé sur l’approche expérientielle, sur l’approche des techniques d’apprentissage par la pratique et le développement d’esprit d’équipe parmi les membres du CLCC.

Pour Joachim Ndi Odoumou délégué régional du MINEPDED, compte tenu du caractère social des activités que le ministère de l’environnement mène à savoir informer, éduquer et sensibiliser, les populations ont une appréciation souple du niveau de corruption dans ce département ministériel.

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Avec cet atelier d’Ebolowa, il a été question d’apporter des ajustements et booster la CLCC pour plus de vigilance encore, d’établir un plan d’action avec des indicateurs et des résultats à évaluer après un temps défini. D’où cette satisfaction exprimée sur les avancées de lutte contre la corruption  par Jean Tongo membre de la société civile.

Il pense que l’équité, la transparence, le respect des délais peuvent permettre d’atteindre une certaine amélioration dans la lutte contre la corruption. Il a émis le vœu que ce type de rencontre soit pérenne, ce qui permettra à tous d’avoir les outils stratégiques pour une lutte plus efficace de la corruption. Il faut noter que le projet de mise en œuvre de l’accord de partenariat  volontaire, promouvoir les droits des peuples de forêts et leur participation est financé conjointement par l’union Européenne et le DFID      

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