Cameroun - Politique. Présidentielle 2018 : La candidature de Paul Biya divise l’UPC

Gérard ABEGA | Sans Détour Jeudi le 27 Aout 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une mise au point contenue dans un communiqué de presse signé du député Bapooh Lipot le 17 août dernier dénonce les déclarations de Victor Onana, ci-devant président de l’une des factions de l’UPC, « contre une probable candidature du président Paul Biya à l’élection présidentielle de 2018 ».

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Le quotidien emergence dans son édition N° 559 du 8 août 2015 s’était fait l’écho de cette prise de position du président de la faction Louka Basile. Selon l’article, Victor Onana dans un mémorandum, appelle la France à « nous aider à préparer la présidentielle de 2018 en déclarant la fin du mandat du président Biya ». Une sortie qui, selon le député, dénature fondamentalement les idéaux assignés à l’union des populations du Cameroun par ses pères fondateurs.

Et l’honorable Bapooh Lipot de s’insurger contre une telle prise de position au nom de l’UPC, qui vogue à contre-courant de « l’attachement immuable de l’union des populations du Cameroun au respect de la souveraineté du peuple camerounais, des valeurs républicaines et constitutionnelles, fondatrices de l’indépendance et de la réunification du Cameroun ». En clair, l’élu de la nation s’élève contre l’appel à une intervention étrangère dans la conduite du processus électoral au Cameroun, qui jouit de sa souveraineté, et sa réponse à son « camarade » se veut acerbe, à la dimension de son écœurement.

« Qu’il me soit permis de rappeler que l’union des populations du Cameroun légale et légitime sous ma direction, se désolidarise de cette idéologie de déstabilisation de notre pays que préconise cette pseudo direction mise en selle dans les médias et notamment à la Crtv ; condamne fermement cette imposture qui de plus en plus se mue en un laboratoire de conception des stratégies insurrectionnelles faisant appel aux puissances étrangères dans la gestion du destin de notre pays et déstabilisatrices de la souveraineté du peuple camerounais ; rappelle que le choix des dirigeants du Cameroun est un acte d’expression absolue de la liberté et de la souveraineté du peuple camerounais ; réaffirme que tout citoyen camerounais quel que soit son statut peut se présenter à l’élection présidentielle de 2018 afin de se soumettre au vote du peuple camerounais, seul garant de notre souveraineté ; demande aux autorités françaises de ne pas s’immiscer dans la gestion de la souveraineté du peuple camerounais… », Martèle-t-il.

Le secrétaire général appelle en outre les militants et sympathisants de l’UPC à plus de vigilance dans le contexte ambiant de la lutte contre Boko Haram, qui prête le flanc à toutes sortes de manœuvres pernicieuses. Le député n’oublie pas au passage le rôle trouble de la France dans la colonisation du Cameroun, et l’invite plutôt à « assumer totalement les conséquences néfastes de la colonisation française, en présentant des excuses officielles de la république française au peuple camerounais ».
 

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