Cameroun - Education. Rentrée scolaire: Parents cherchent établissement

Assiatou NGAPOUT M. | Cameroon Tribune Mercredi le 02 Septembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ces derniers n’ayant pas encore trouvé d’école ou de lycée pour leur progéniture, font le pied de grue dans les établissements.

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Plus que quelques jours avant le début des classes. Mais certains parents n’ont pas encore trouvé de point de chute pour leurs enfants. Du coup, les établissements scolaires publics comme privés sont envahis. Vendredi 28 août 2015, dans un établissement privé de Yaoundé, l’on procède aux inscriptions de nouveaux élèves. Le secrétariat du fondateur ne désemplit pas. « C’est depuis lundi dernier qu’on vit une telle affluence. Comme c’est toujours le cas à chaque rentrée scolaire, de nombreux parents attendent la dernière minute pour inscrire leurs enfants », confie le responsable. Tandis que dans les établissements publics, les inscriptions et les recrutements ne pourront démarrer qu’en début du mois de septembre. Au lycée de Ngoa-Ekelle, Gisèle Flore Ewolo, censeur, assure recevoir les dossiers de recrutement pour l’instant. Ces derniers devront attendre l’onction de la commission de recrutement qui siégera cette semaine.

Ce qui rend encore la situation plus compliquée pour ce parent d’élève qui espérait trouver la solution pour ses deux enfants avant la rentrée scolaire. Dossiers en main, il attend avec de nombreux autres devant le bureau du proviseur. « Je ne peux même pas encore acheter les uniformes et les livres. J’attends d’être fixé sur  le sort de nos enfants sort pour le faire », confie, perplexe Arnold Essama. Élève en classe de 4e, sa fille a en effet été renvoyée de son ancien lycée à cause de ses mauvaises notes et son fils aîné après une énième tentative au baccalauréat a été exclu du lycée.

Cette situation n’est cependant pas isolée.  Des parents ayant changé de ville se trouvent également dans la même situation. Que dire de ceux des parents qui n’ont pas encore trouvé de l’argent pour les inscriptions et autres. Madeleine M., petite commerçante avoue chercher encore des fonds pour assurer les inscriptions de sa progéniture. « C’est vraiment difficile, j’ai cinq enfants dont deux au lycée et les trois derniers à l’école primaire. Aucun n’est encore inscrit faute de moyens financiers. Mon commerce ne sert qu’à nourrir les enfants et à acheter certains cahiers. Pour ce qui est des inscriptions, j’ai fait appel à certains membres de ma famille qui ont promis de m’aider d’ici la rentrée scolaire », conclut la mère de famille.

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