Lutte contre Boko Haram. Extrême-Nord :Déjà 11 attentats-suicides

Jacques Kaldaoussa | Mutations Mardi le 22 Septembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
On dénombre plus de 100 morts et des milliers de blessés depuis les premiers attentats de juillet dernier.


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Si les ripostes énergiques des forces de défense et de sécurité camerounaises ont donné du fil à retordre aux combattants de la secte islamiste nigériane Boko Haram lors de leurs différentes incursions en territoire camerounais, les terroristes ont opté dans un premier temps pour les mines anti-personnelles, avant de miser sur les attentats-suicides. Le tout premier attentat-kamikaze du genre a eu lieu en terre camerounaise le 12 juillet 2015 à Fotokol. Ce jour-là, deux kamikazes se sont simultanément fait exploser aux environs de 19 heures. 20 morts ont été enregistrés.



Alors qu’on se remettait peu à peu de ce carnage, dix jours après, soit le 22 juillet, la région de l’Extrême-Nord enregistre ses troisième et quatrième attentats-kamikaze, orchestrés par deux femmes aux environs de 14 heures et 30 minutes au marché central de Maroua aux lieux dit entrée marché côté permanence du parti et Bamaré. Le bilan fait alors état de 19 morts et une quarantaine de blessés.


Le 25 juillet, au quartier pont vert à Maroua, la région de l’Extrême-Nord enregistre son cinquième attentat-kamikaze aux environs de 19 heures et 40 minutes avec un bilan aussi lourd que les premiers : 21 morts et 62 blessés sont enregistrés. Et comme si cela ne suffisait pas, la ville de Kolofata, dans le département du Mayo-Sava enregistre son premier attentat-kamikaze le 13 septembre 2015 vers huit heures du matin. Deux garçons âgés d’une quinzaine d’années se sont fait exploser au moment où des membres de comités de vigilance procédaient à leur fouille.
L’on a enregistré 11 morts et 21 blessés. Tandis qu’un troisième kamikaze qui se dirigeait vers la ville de Mora a été interpellé par les autorités sécuritaires et sa ceinture d’explosifs maitrisée.

Après cinq semaines d’accalmie, le jeudi 3 septembre deux kamikazes se sont fait exploser à Kerawa, l’un au marché et l’autre quelques minutes plus tard au centre de santé militaire où étaient accueillis les blessés du premier attentat. Le bilan général consolidé fait état de 35 morts et de 141 blessés. Le dernier attentat suicide en date a eu lieu le samedi 19 septembre 2015 à l’entrée de la ville de Mora, au lieu dit Galdi à un poste de contrôle. A cet endroit situé à 3 kilomètres de la ville de Mora, au moment où un policier passait un suspect au peigne fin, ce dernier a déclenché sa ceinture d’explosifs et un autre kamikaze fera de même quelques secondes après : bilan, cinq morts dont le policier dont le sacrifice suprême a permis d’éviter des pertes humaines encore plus importantes.


 

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