Présidentielle 2011. Présidentielle 2011: Elecam ne veut pas de violence

Boris Bertolt | Le Jour Mercredi le 21 Septembre 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un code de bonne conduite pour les acteurs du processus électoral au Cameroun a été adopté hier au palais des congrès.

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Hier, Samuel Fonkam Azu a présidé au Palais des congrès de Yaoundé la deuxième concertation avec les autres acteurs du processus électoral au Cameroun.
Cette concertation à laquelle ont pris part des représentations des confessions religieuses, les partis politiques et de la société civile, chefs traditionnels, partis politiques et diplomates a abouti à l’adoption par les participants d’un document intitulé « Code de bonne conduite pour les acteurs du processus électoral au Cameroun ». Elaboré par Elecam et proposé aux parties prenantes à la rencontre, c’est d’un document de huit pages, constitué de 23 articles ayant pour objectif « d’arrêter des règles contraignantes que les parties prenantes s’accordent à reconnaître comme étant les fondamentaux de l’organisation d’élections libres, équitables et transparentes dont les résultats seront acceptés par tous ».

Le texte a principalement pour objectif d’éviter les violences électorales, mais surtout postélectorales, au Cameroun. Ce qui est d’ailleurs indiqué dans l’exposé des motifs où le code indique que : « L’expérience vécue démontre que les processus électoraux se déroulent sur fond de suspicion, surtout en Afrique. Ce climat délétère peut générer des tensions et même occasionner un déferlement de violences populaires préjudiciables à la paix sociale et à la stabilité des institutions ».

L’article 4, alinéa 1, du texte est clair : « Les parties prenantes s’interdisent tout acte de violence ou tout acte pouvant conduire à des violences sous toutes formes et s’engagent à condamner et à décourager, tout acte de violence ou d’intimidation ». L’article 17 prévoit qu’après le scrutin, « les partis politiques et les candidats s’engagent à ne pas faire des déclarations susceptibles de semer la confusion dans l’esprit des citoyens et à inviter leurs militants et sympathisants au calme et à la retenue ».

Le Rdpc était représenté à ces travaux par Dieudonné Oyono, conseiller de René Sadi au secrétariat général du comité central. Certains leaders de partis politiques présents à cette concertation n’ont pas caché leur gêne. Adamou Ndam Njoya qui n’a pas attendu la fin des travaux estime qu’il « n’est pas opportun de donner un code de conduite à la veille d’une élection ». Ayah Paul qui juge que le « texte doit être adressé à un seul parti politique, le Rdpc. S’il y a des violences au Cameroun, ce sera le Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Monsieur Biya a le Bir. Qu’allez-vous faire lorsqu’il mettra le Bir dehors pour semer la violence ? ».

Abanda Kpama du Manidem estime qu’ “il s’agit d’une initiative du pouvoir pour enrôler les partis d’opposition. Ils sont inquiets non pas par rapport à l’élection, mais surtout par la situation économique et politique». Quant à Hilaire Kamga, « ça ne sert à rien, car l’élection a d’autres priorités ».
 

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