Dans sa livraison du 24 janvier 2012, le journal Mutations s’est intéressé aux joutes à distance que se livrent les caïds du SDF, le principal parti de l’opposition au Cameroun. Le journal cite nommément Joshua Osih, 2ème vice président du parti, Joseph Mbah Ndam, 3ème vice président et Jean Michel Nintcheu, président provincial du parti dans le littoral qui prennent de plus en plus des libertés par rapport à la hiérarchie du parti. Face au silence assourdissant du chairman Ni John Fru Ndi qui s’est déjà retiré de la présidentielle 2018, les commentateurs pensent que la lutte pour la succession a commencé.

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Ce que Joshua Osih semble balayer du revers de la main. Pour le vice président de SDF, Il y a tout sauf imbroglio au sein du Sdf. Je pense qu’il n y a aucun message du Sdf qui dit une chose et son contraire. Si vous faites allusion à l’article du Journal Mutations qui est un très bon article. Ce qui n’a pas été dit dans cet article, c’est que certain ont une audience au niveau de la province, d’autres au niveau de la circonscription, d’autres encore au niveau national. Le ton est différent en fonction du lieu ou on se trouve pour délivrer le message.

Le ton du message est différent selon qu’on parle à la nation à la province ou à la commune. Au Sdf, nous sommes en avance sur le processus démocratique et sur la décentralisation. Cela étonne les gens c’est pour cela qu’on ne comprend pas qu’il y ait autant d’autonomie au sein du parti. Chaque responsable à quelque niveau que ce soit ayant la latitude de prendre des décisions tout en restant en conformité avec les textes du parti. Ce qui faut comprendre c’est qu’en 23 ans d’existence, il n y a jamais eu de message contradictoire dans la communication du parti. Il se trouve tout simplement que chaque responsable utilise le canal média de son choix pour faire passer nos messages. Il faut savoir que toutes les décisions engageant le parti se prennent au comité exécutif national et nulle part ailleurs. Il est aussi revenu sur le dernier comité exécutif national qui s’est tenu à Bamenda et sur les principales décisions prises : Nous avons décidés de faire marche arrière à Dla v et Douala III, deux circonscriptions électorales qui sont très vastes.

A la demande des responsables, ces circonscriptions ont été rescindées en deux chacune. Ensuite, il y a le report du congrès du parti après la double élection législative et municipale de cette année. Nous pensons qu’avec l’imminence de cette élection, il n y a pas assez de temps pour organiser un congrès serein pouvant donner une nouvelle dynamique au parti. Dans la perspective des prochaines élections, le Nec a décidé de l’ouverture immédiate des primaires au sein du parti. Elles ont été lancées dimanche dernier et vont courir jusqu’au 31 mars. Ces élections primaires se dérouleront successivement dans les cellules, les circonscriptions départementales et provinciales. Après ces élections, la commission nationale siègera à Bamenda pour arrêter la liste définitive des candidats du Sdf.


 

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