Législatives 2012. L'Udc, l'Afp et la société civile exigent sa dissolution

Guy Ndzié Essomba | LActu Vendredi le 03 Février 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Pour eux, cet organe en charges des élections doit être remplacé par une commission électorale nationale indépendante.

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Dans le cadre de la deuxième édition des journées de réflexion et des échanges instaurées par l'Union démocratique du Cameroun (Udc) l'année dernière, une rencontre regroupant les acteurs du processus démocratique a eu lieu au siège de l'Udc hier. Comme partis politiques présents, l'Alliance des Forces progressistes (Afp) s'est associée à l'Udc d'Adamou Ndam Njoya qui présidait le débat. En dehors des hommes de médias, la société civile, l'autre partenaire, était représentée par Hilaire Kamga, mandataire de l'offre Orange et Philipppe Nanga, coordonnateur de l'Ong « un monde avenir. Le thème débattu a porté sur : « Election en Afrique, Elecam et la République. Tous les intervenants du jour sont parvenus à la conclusion selon laquelle, Elecam devrait être remplacée par une commission nationale indépendante à défaut de la refonte totale des listes électorales.

Dans son propos introductif, le président national de l'Udc, Adamou Ndam Njoya a interpellé ses compatriotes sur la responsabilité citoyenne républicaine dans l'éveil démocratique. A ce titre, après avoir défini un citoyen républicain patriote comme celui qui retourne aux textes pour mieux les appliquer ou les améliorer lorsqu'à l'application, ils ne répondent plus aux réalités du moment. Dans ce cas, « se taire, c'est être complice et responsable des conséquences fâcheuses et malheureuses qui arrivent avec au bout, des victimes humaines », fait-il remarquer. Il pense que les irrégularités liées à la violation de la constitution qui ont émaillé la présidentielle constituent des menaces graves à la République, à la paix, à l'unité et à la concorde nationales surtout que pour lui, le langage arrogant des responsables d'Elecam qui ignorent que la loi les oblige à œuvrer pour la paix.

Rapport de force


Philippe Nanga parle plutôt de provocation. La décision unilatérale d'Elecam de procéder à la révision des listes électorales plutôt que la réfonte dans un contexte de démocratie. Il pense par ailleurs que c'est au citoyens de changer les choses et non pas quelqu'un d'autres. Parce que : « le pouvoir n'est pas à ceux qui l'exercent mais à ceux qui donnent le mandat », dit-il avant d'ajouter, le pouvoir est confisqué par ceux qui n'ont pas de pouvoir. Il conclut en disant qu'il faut remettre le Cameroun sur les lignes.

A cet égard, Hilaire Kamga pense qu'il n'y a pas de possibilité d'inverser le rapport de force si le système électoral n'est pas harmonisé. Cela passe forcement par la création d'une commission nationale indépendante qui entrainerait la bonne mort d'Elecam et ses dysfonctionnements, considérée par Bernard Muna comme une structure du parti au pouvoir. Ce qui confirme selon lui que le Cameroun est géré aujourd'hui avec les structures d'un parti unique dans un contexte de démocratie qui ne peut malheureusement pas s'épanouir. Dans ce contexte forcement, à moins que cela ne tombe du ciel, l'opposition ne peut rien faire.

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