Cameroun - Télécommunication. Téléphonie mobile Airtel et Monaco Télécoms se positionnent

Brice R. Mbodiam | Mutations Vendredi le 03 Février 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Comité interministériel chargé du pilotage du dossier propose le lancement des appels d’offres pour départager les postulants.

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Depuis l’annonce, l’année dernière, de l’ouverture du marché camerounais de la téléphonie mobile à deux nouveaux opérateurs, trois entreprises étrangères se sont signalées.

Si l’identité de l’une d’entre elles reste peu connue, des sources proches du dossier à l’Agence de régulation des télécommunications (Art) et au ministère des Finances qui précisent qu’aucune entreprise chinoise n’est sur le départ, s’accordent à indiquer que les deux autres prétendants à la 3ème licence de téléphonie mobile au Cameroun sont la société indienne Airtel et la monégasque Monaco Télécoms.

Selon nos sources, le comité interministériel mis en place pour conduire cette ouverture du marché de la téléphonie mobile au Cameroun, après étude des différents dossiers de ces entreprises, a déjà transmis ses propositions à la primature en proposant de trancher entre trois options. La première étant d’accorder la licence à l’entreprise présentant la meilleure offre financière. Cependant, selon des informations puisées à très bonnes sources, le choix de cette option est de plus en plus improbable, des membres du comité interministériel ayant arrêté le plancher de l’offre financière à 20 milliards de Fcfa, alors que le meilleur prétendant jusqu’ici, la société Airtel en l’occurrence, ne met sur la table qu’à peine 15 milliards de Fcfa.

S’ouvre alors la piste des deux autres possibilités : celle de lancer des appels d’offres. Ici, le gouvernement est appelé, apprend-on, à trancher entre le lancement d’un appel d’offre restreint aux trois prétendants qui seront alors invités à améliorer leurs offres financières actuelles, et un appel d’offre ouvert aux autres sociétés qui n’étaient pas dans les starting-blocks au départ, mais dont l’intérêt pour le marché de la téléphonie mobile au Cameroun a pu naître dans l’intervalle. C’est sous ce prisme de l’arrivée de nouveaux postulants que l’on peut lire la publication il ya quelques jours d’un communiqué de la Cameroon Telecommunications (Camtel) [dont le Dg revendique la priorité sur l’attribution d’une 3ème licence de téléphonie mobile], portant lancement d’un concours pour la conception du logo de la Cameroon Mobile Telecommunications (Cmt), la filiale de Camtel créée en 2006, mais dont la procédure de création est sujette à caution selon des sources autorisées ; le Dg s’étant substitué au président de la République, seul habilité à créer des entreprises publiques.

En tout cas, ce n’est qu’après le dépouillement des appels d’offres qui pourraient être lancés incessamment [à moins que le choix de la première option sus mentionnée ne triomphe finalement], que la 3ème licence d’exploitation de la téléphonie mobile au Cameroun devrait être attribuée par décret présidentiel. Ici encore, les experts précisent que l’octroi d’une licence n’est pas synonyme de lancement des activités de l’opérateur bénéficiaire.

Car, apprend-on, il faut encore compter entre 6 mois et un an pour la construction du réseau, le recrutement des personnels, bref pour l’installation de l’entreprise. Moralité : il n’est pas exclu qu’au regard de la complexité, de la délicatesse de l’opération et des enjeux qu’elle charrie, l’arrivée effective sur le marché d’un 3ème opérateur de téléphonie mobile au Cameroun franchisse les bornes de l’année 2012. Mais le processus est bel et bien enclenché et suit son cours normal.
 

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