Cameroun - Sécurité. Cameroun : Chaude empoignade entre gendarmes et militaires à Ngaoundéré

Honoré Fouhba | La Nouvelle Expression Mardi le 07 Février 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le contrôle d’un bar était l’objet de leur dispute qui a failli tourner au drame.Les populations du quartier Baladji I ont encore en mémoire l’affrontement meurtrier entre policiers et militaires du mois de décembre dernier, quand un autre survient dans la nuit du 5 février 2012.

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Cette fois, c’est une jeune recrue du Bataillon d’intervention rapide (Bir) qui est attaqué par des gendarmes. Selon les informations recueillies sur le lieu de la chaude rixe, le contrôle d’un bar serait à l’origine de l’affrontement.

En effet, rendus dans le bar dancing au carrefour de la joie, deux gendarmes en civile, demandent à une recrue du Bir de se présenter. Ce que refuse de faire ce dernier, qui demande plutôt aux gendarmes en civile de se présenter. Très courroucés, les deux gendarmes se présentent et donnent deux minutes à l’élément du Bir pour faire autant, s’il «ne souhaite passer le reste de la soirée en cellule». «Voici mon macaron. Je suis du Bir ça vous suffit ?» S’est présenté l’élément du Bir.

Une présentation incomplète comme en jugent les gendarmes qui demandent à voir d’autres signes du Bir afin de confirmer que ce dernier est du corps de cette armée d’élite camerounaise. Le militaire coopère. Mais les gendarmes vont aller plus loin, exigeant que l’élément du Bir donne le nom de son supérieur hiérarchique et celui de sa compagnie. Ce que la recrue du Bir aurait refusé.

Un gendarme du nom de Marco, va faire savoir au militaire qu’il sera conduit en cellule à la brigade de gendarmerie. Face à ce refus, il est très vite molesté par les deux gendarmes qui lui mettent les menottes aux bras.  De passage dans le coin, un sergent du 52e Bim intervient et identifie la jeune recrue. «Il fait partir du contingent 2011 du Bir» a-t-il confirmé. Les gendarmes vont «pour clore l’incident» comme ils l’ont dit, demander un salut militaire de la part du jeune militaire. Il va encore refuser. Rejoint par son second entre temps, le militaire va tout expliquer.

Dès lors éclate une bagarre entre les éléments des deux corps de nos forces armées.  Son binôme menotté, l’un des éléments du Bir fait sortir son arme menaçant de tuer le gendarme Marco si son collègue n’est pas libéré. Quelques temps plus tard, ce sont des militaires en civils qui envahissent le carrefour. L’élément du Bir est libéré et les militaires se retirent avec lui. «On a failli vivre encore la scène dramatique d’il y a quelques jours sur ce même lieu» a lancé, minette, vendeuse de poissons.

Il est à rappeler qu’en décembre dernier un affrontement sanglant entre policiers et militaires a fait deux morts dans le rang des militaires en fin de formation au Cifan et une fille de 14 ans qui vendait du poisson.

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