Législatives 2012. La Refonte des listes électorales sera marquée du sceau de la biométrie

Cameroon-Tribune Mardi le 21 Février 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Depuis l’annonce par le Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam) de procéder à une refonte du fichier électoral le 7 février dernier, rien n’avait jusqu’ici filtré sur le début de cette opération tant attendue.

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« Ce sera une refonte biométrique », l’information est finalement lâchée par Samuel Fonkam Azu’u, président d’Elecam, hier en fin d’après-midi, au moment où il raccompagne Olivier Bilé, son dernier visiteur du jour.

Ils sont en effet cinq leaders de partis politiques venus, chacun avec des proches collaborateurs, s’entretenir avec les membres du Conseil électoral résidant à Yaoundé. Ainsi se sont succédés à tour de rôle, Victorin Hameni Bieleu, président de l’Union des forces démocratiques du Cameroun (UFDC) ; Edith Kahbang Walla, présidente de Cameroon people’s party (CPP) ; Joachim Tabi Owono, président de l’Action pour la méritocratie et l’égalité des chances (Amec) ; Isaac Feuzeu, président du Mouvement pour l’émergence et le réveil du citoyen (MERCI) et Olivier Bilé, président de l’Union pour la fraternité et la prospérité (UFP).

Globalement, tout en écoutant les chefs de partis politiques, Elecam a choisi d’expliquer à chacun de ses interlocuteurs les contraintes qui retardent le lancement du processus de refonte. Entre autres, la sélection d’une entreprise spécialisée, les modalités d’acquisition du matériel, la formation du personnel et « l’opération proprement dite qui ne prendra pas beaucoup de temps », a assuré FonkamAzu’u. Joachim Tabi Owono et Isaac Feuzeu félicitent Elecam « qui a fait le choix courageux de la refonte ». Edith Kahbang Walla estime quant à elle qu’il y a encore beaucoup de chemin pour arriver à un processus crédible. Les consultations d’Elecam se poursuivent aujourd’hui avec trois organisations de la société civile et Issa Tchiroma Bakary, président du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), par ailleurs ministre de la Communication.

 

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