Cameroun - Santé. Affaire du bébé volé de Vanessa:L'Addec revient à la charge

Josiane Afom | LActu Vendredi le 02 Mars 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Affaire du bébé volé. L'Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun a organisé une manifestation hier devant l'Hôpital gyneco-obstetrique et Pédiatrique de Ngousso pour exiger le départ de plusieurs personnalités «Doh Anderson, démissionne ! Mama Fouda, démissionne ! Bakang Mbock, démissionne ! Issa Tchiroma, démissionne ! Vanessa, courage !», Tels sont entre autres les refrains repris par une dizaine de membres de l'Association pour la défense des droits des étudiants au Cameroun (Addec).

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La scène s'est produite hier devant l'Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Ngousso. Vêtus de T-shirts blancs sur lesquels on pouvait lire « non à l'impunité, non à l'injustice, remettez le bébé de Vanessa » ! Les membres de l'Addec distribuent des tracts à tous les passants.

Au début de la manifestation, les refrains repris en chœur par les membres de l'Addec de même que la grande banderole qu'ils tiennent, sur laquelle on peut lire : Justice sociale, mobilisons nous pour la restitution du bébé de Vanessa Tchatchou n'attirent pas l'attention des passants. Une quinzaine de minutes après le début de la manifestation, deux membres de la sécurité de l'hôpital se sont rapprochés des manifestants avec ce conseil «Si vous n'avez pas l'autorisation de manifester, allez-y avant que le pire n'arrive». Malgré cette intervention du staff sécuritaire du centre hospitalier, les manifestants entonnent leurs chansons de plus belle, non sans exiger que justice soit faite et que les personnes responsables de la disparition du nourrisson démissionnent.

Cet entêtement des manifestants, a provoqué le courroux des pandores. C'est ainsi que deux d'entre eux se ruent sur les contestataires avec pour objectif de leur arracher la banderole et de les mettre hors de l'hôpital. Et comme il fallait s'y attendre la scène a attiré l'attention des passants, et un attroupement s'est formé devant ce centre hospitalier de Yaoundé. Aucune des parties ne voulait lâcher prise et le ton montait de plus belle. L'arrivée des éléments de la brigade de gendarmerie de Ngousso avec à leur tête le commandant de brigade met fin à la rixe.

Aussitôt arrivés sur le lieu de l'incident, ces derniers vont rapidement ramener de l'ordre. Après concertation avec les deux parties, les gendarmes de la brigade de Ngousso n'embarquent pas les manifestants comme cela a toujours été le cas. «Le problème de Vanessa préoccupe tous les camerounais et même l'Etat. Je ne peux pas vous cacher que cette affaire me touche franchement et que je suis même parmi les personnes qui ont entendu Vanessa. Mais attendons que les résultats des enquêtes ouvertes aboutissent», déclare avec émotion le commandant de brigade de Ngousso. Nullement touché par cette marque de compassion Hervé Nzouabet l'un des protestataires dont le T-shirt lui rétorque : «Nous reviendrons. Nous étions ici il y a trois semaines. On nous l'a dit : le bébé de Vanessa est en vie et les responsables sont connus. Pourquoi pendant trois semaines le gouvernement n'a-t-il pas pu réagir ?»
 

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