Les questions de sécurité et de développement au centre de la première rencontre de l’année.

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Près de six heures. C’est le temps qu’il a fallu mercredi entre la dizaine de membres du gouvernement camerounais conduite par le ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo, et les membres du Groupe africain du cercle diplomatique accrédité à Yaoundé, réunis dans le cadre de leur première rencontre annuelle. La situation dans le Sahel avec le cas du Mali, où le gouvernement camerounais a tenu à saluer les efforts entrepris par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour mettre fin à la crise née du récent coup d’Etat enregistré dans ce pays. Des efforts également appréciés dans le cas de la Guinée Bissau, même si la situation entre les deux Soudan reste préoccupante.

Les diplomates africains conduits par l’ambassadeur d’Algérie au Cameroun, Toufik Milat, en sa qualité de président par intérim du Groupe africain du cercle diplomatique, ont écouté les positions du Cameroun sur les différents sujets inscrits à l’ordre du jour, et qui tournaient autour du thème « L’évolution de la situation en Afrique, vue du Cameroun ». Ils ont également donné leurs positions, et par ricochet celles des pays qu’ils représentent sur ces sujets.

Autour du thème principal des travaux, il aura donc été question, outre les questions de sécurité dans le Sahel et le Golfe de Guinée pour lesquels les principaux départements ministériels intervenant dans le domaine sont intervenus, des actions du Cameroun en matière de consolidation des infrastructures et structures d’intégration régionales.

Pierre Moukoko Mbonjo a rappelé à ses hôtes tout l’intérêt attaché par le président de la République, Paul Biya, à la réussite de ce point. De même que ses collègues du gouvernement et lui-même ont redit l’attachement du Cameroun aux principes de bonne gouvernance lors de l’étude du point relatif à la vision de notre pays sur le Nouveau partenariat africain pour le développement (Nepad) à travers le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep).

La place des petites et moyennes entreprises (PME) africaines dans les programmes structurants camerounais, avec l’ambition de l’émergence à l’horizon 2035 aura également fait l’objet d’intenses discussions. Au final, et comme l’ont révélé Pierre Moukoko Mbonjo et Toufik Milat, qui co-présidaient les travaux, il y a eu une convergence de vues sur l’ensemble des sujets abordés qui ont été arrêtés d’accord partie. Une convergence de vues qui allaient au-delà des simples convenances diplomatiques, comme l’a reconnu le diplomate algérien.


 

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