Cameroun - Insécurité. Brigade maritime de douala : Le commandant entendu à la légion de gendarmerie

Denis Nkwebo | Le Jour Jeudi le 23 Décembre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’adjudant-chef major Mitsolou est soupçonné de complicité de vol de pièces détachées de camions appartenant à Bolloré.

ADS



Dans la nuit du 21 décembre 2010, pendant plusieurs heures, le commandant de la brigade maritime a été entendu dans les locaux de la légion de gendarmerie du Littoral à Bonanjo.

L’audition de l’adjudant-chef major Mitsolou a été conduite par le Colegion Littoral en personne, le colonel Esso. Il lui est reproché d’avoir, en compagnie de deux de ses collaborateurs, le maréchal de logis chef Abeng et le maréchal de logis Tambi, distrait quatre cardans de camions, partie d’un butin de neufs cardans au total, dérobés par des malfrats au parc Socomar au Port autonome de Douala dans la nuit du 6 au 7 décembre 2010.  Cette audition avait d’ailleurs été rendue pressante, lorsque les malfrats en question, en date du 20 décembre 2010, ont affirmé au cours de leur interrogatoire à la légion, que deux gendarmes de la brigade maritime, avaient démonté dans la nuit du dimanche 19 décembre, les antivols de la brigade du Port Sud, afin de provoquer leur évasion.

Le maréchal de logis chef Abeng et le maréchal de logis Tambi, qui ont précédé l’adjudant-chef major Mitsolou à la légion, sont passés aux aveux complets, en affirmant au passage qu’ils avaient agi en accord avec leur chef, à savoir le commandant de la brigade maritime. A son tour, l’adjudant chef major Mitsolou a reconnu les faits. Lorsque le reporter du Jour quittait la légion autour de 21 heures 30 minutes, une source interne a indiqué que les gendarmes de la brigade maritime et leur chef devaient être conduits à leur unité, pour récupérer une partie des cardans volés. « Dans la nuit, des cardans ont effectivement été retrouvés, mais d’autres étaient déjà vendus », a indiqué notre source hier, autour de midi.

Un responsable contacté par Le Jour à l’inspection générale de la gendarmerie au secrétariat d’Etat à la Défense à Yaoundé a affirmé que « le Colegion est entrain de mener son enquête selon les règles pour démêler l’écheveau de ce qui ressemble à une grosse maffia ». Un responsable de Socomar a indiqué qu’il tenait les gendarmes de la brigade maritime pour responsable de la disparition des pièces automobiles, tout en précisant que « le ministre de la Défense a été saisi du dossier».

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS