Cameroun. Bafang : Le corps d'un nouveau-né volé sur une moto

Franklin Kamtche | Le Jour Jeudi le 23 Décembre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Il a été retrouvé au petit matin après une nuit de battue.

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C'est au petit matin de mardi 21 décembre 2010, que les habitants du quartier Pouango, lieu dit Tetam, à Bafang, ont découvert le cadavre d'un petit enfant de trois mois. Ils avaient passé la nuit à  tenter de retrouver cette dépouille, enlevée derrière une moto en plein cœur de la nuit.

La veille, vers 23h, le bébé d'un homme originaire de Koba, bourgade située à une demi-dizaine de kilomètres du centre de Bakou, est mort à la maison. "On ne garde pas le deuil de l'enfant", dit un adage en pays bamiléké. Alors le brave homme, après avoir consolé sa femme, a pris un sac de marché, dans lequel il a mis le corps sans vie de leur enfant. Puis il l'a attaché derrière son engin. Direction: le village, où un coup de téléphone avait déjà averti les siens sur le malheur qui est arrivé et où on l'attendait pour le rituel d'enterrement.

Arrivé au lieu dit Tetam, à la sortie de la ville vers Nkondjock, il s'est arrêté pour voir son beau-frère, Christophe Kameni, à qui il voulait faire part de la triste nouvelle. La maison est située à près de 300m de la route. La moto garée au carrefour, un passant a détaché le petit sac pour s'enfuir dans l'obscurité. A son retour, il constatera que le cadavre du bébé a disparu. La fouille commence. Jusqu'au petit matin, le quartier est parcouru d'un bout à l'autre, sans trace. Fatigué et énervé à la fois, dit-on, le père éprouvé rentrera chez lui. Vers sept heures, des enfants annoncent la trouvaille du corps d'un enfant, à 500 m du lieu de stationnement.

Au quartier Tetam, des gens jurent connaître l'auteur du coup de vol insolite, même s'ils refusent de le dénoncer. "Il connaît bien le père de l'enfant décédé. En portant le sac en pleine nuit, il pensait que c'était du gibier parce que le monsieur revient régulièrement du village avec de la viande de brousse", affirme Georges T., un résident du quartier qui a témoigné sur une radio locale.

 

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