Cameroun - Sud. Ebolowa : les maires du Sud attendent toujours le transfèrement des ressources issues de la décentralisation.

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Lundi le 13 Aout 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Ceci a été réitéré le 10 août dernier à l’occasion de la célébration de la première journée Africaine de la décentralisation tenue dans la salle de fête du Collège Régional d’Agriculture d’Ebolowa.

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Depuis 2004, avec l’adoption et de la promulgation des principales lois sur la décentration au Cameroun, le processus avance de manière irréversible. Certes, le rythme, la vitesse et les réalisations ne sont pas peut être au goût de tous. Selon Eric  Gervais NDOH maire de la commune d’Ebolowa II, et président régional de l’association des communes et villes unies du Cameroun (CVUC), chaque jour qui passe confirme l’enracinement et la consolidation du processus. L’objectif de cette journée dédiée à la décentralisation étant de dégager les problèmes, et d’en faire des esquisses de solutions. Entre autres problèmes pour le président régional de l’association CVUC, on note l’inadéquation entre les plans communaux de développement élaborés par les mairies et la planification fait par l’état dans ces circonscriptions. Il faut noter l’effectivité d’augmenter les ressources financières, c'est-à-dire que l’état définisse un pourcentage de son budget à mettre au service des collectivités territoriales décentralisées. En ce moment où les intérêts sont territorialement décentralisés, l’attention devrait être focalisée sur  la gestion du domaine foncier. Tenez,  le maire n’est pas membre de la commission consultative qui siège pour préparer l’élaboration d’établissement des titres fonciers.

C’est un manque au moment où on parle de la décentralisation. L’autre préoccupation a trait au salaire du maire, bien que travaillant à la base mérite aussi un salaire. La gestion devant être également décentralisée, le souhait est que la restauration de l’autonomie des marchés publics soit prise en compte dans la décentralisation. Après ce chapelet de doléances, les maires et leurs conseillers ont eu droit à des exposés allant de l’enjeu de la décentralisation présenté par l’autorité de tutelle, à la fourniture de services présenté par le PNDP en passant par le financement présenté par le Feicom. A la suite des échanges, il s’est unanimement dégagé la conclusion suivante : Le transfère des compétences est progressif, mais celui des ressources financières reste attendu. Les élus et les populations doivent regarder vers l’état.

 

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