Affaire Marafa. AFFAIRE MARAFA ET CIE: YVES MICHEL FOTSO RÉPOND À OTÉLÉ ESSOMBA

Nadège Christelle BOWA | Le Messager Lundi le 13 Aout 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Accablé lors de sa déposition, l’ancien Adg de la Camair va essayer de démonter les arguments du témoin principal de l’accusation. Après l’ancien Minatd, l’ancien administrateur directeur général de la Camair également poursuivi, dépose ce jour. Et va essayer de démonter les accusations formulées par le témoin de l’accusation.

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Ceux qui sont restés jusqu’à la suspension de l’audience ce jeudi 9 août 2012 par Gilbert Schlick soutiennent que les débats se sont poursuivis jusque très tard dans la nuit. Aux environs de minuit (24h).

Au cours de cette audience, Marafa Hamidou Yaya poursuivi en même temps qu’Yves Michel Fotso, Julienne Nkounda, Assene Nkou, etc., accusés de détournements de deniers publics, et de coaction de détournement via l’achat d’un aéronef présidentiel, présentait alors sa défense. Interrogé par l’un de ses conseils, notamment l’ancien bâtonnier, Me Patrice Monthé, au cours de la phase dite de «l’examination in chief», l’ancien ministre d’Etat s’est longuement expliqué dans l’affaire de détournement présumé de 31 millions de dollars (24 milliards de Fcfa) relative au processus avorté d’acquisition d’un avion pour les déplacements du président de la République. D’après lui, la question de l’achat de cet avion date de 1995, soit deux années avant son arrivée à la fonction de secrétaire général de la présidence de la République en décembre 1997.




Entre autres points (cf. Le Messager du vendredi 10 août 2012), l’ex-ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation s’est exprimé sur l’implication de la Camair dans ce dossier litigieux. Avant de répondre à la question posée par son avocat, Marafa tient à préciser que c’est bien le directeur général de la Camair et non Monsieur Fotso qui a été convoqué -contrairement aux affirmations du procureur dans son réquisitoire intermédiaire- à la réunion de stratégie d’août 2001 qui rassemblait outre le Sgpr, l’Etat-major particulier du président de la République et le ministre de l’Economie et des finances. « Sa présence s’imposait de par sa fonction ». Il était, soutient-il, impossible de ne pas associer la Camair, cette dernière assurant le suivi technique et la maintenance des avions présidentiels. La preuve, selon lui, les factures de ce type de service qui sont adressées à la Camair. Cela s’est toujours passé ainsi. Cela se passera encore ainsi. D’autant plus que : « Après mon départ, mon successeur a toujours étroitement associé la Camair, y compris avec l’avion de sinistre réputation dénommé l’Albatros ».

Il s’est également expliqué sur la nature de ses relations avec son co-accusé, Yves Michel Fotso, « un ami » qu’il a connu en 1993 dans des « circonstances particulières » alors qu’il est secrétaire d’Etat aux Finances. On n’en apprendra pas davantage au cours du contre-interrogatoire (cross-examination). A la demande des avocats qui devaient préparer leur départ pour Bamenda en raison de la tenue ce week-end de l’assemblée générale de leur Ordre, l’audience a été suspendue et reprendra ce lundi 13 août 2012.

Comme son prédécesseur, Yves Michel Fotso, ancien administrateur directeur général de la Camair, devra s’expliquer sur cette affaire. On se souvient qu’au cours de l’audience du 31 juillet 2012, Otélé Essomba Hubert Patrick Marie, l’un des témoins de l’accusation, s’était évertué à démontrer comment Yves Michel Fotso a réussi à déjouer l’attention et détourner l’argent destiné à l’achat de l’avion pour les déplacements du président de la République. Notamment à travers la mise en place des sociétés écrans. Réponse de cet accusé dès ce jour.

 

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