Cameroun - Sud. Fête de manioc : les productrices veulent une usine de transformation de manioc à Ngoulémakong
cameroun24.net - La 3ème édition de la fête du manioc s’est célébrée le 31 août dernier à l’esplanade du marché de Ngoulemakong en présence du ministre de l’agriculture et du développement rural.
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Pour cette édition de 2012 de la fête du manioc à Ngoulémakong, les besoins sont restés les mêmes que les précédentes éditions. Les productrices veulent, des semences de qualité, la réduction de la pénibilité dans leurs activités, les moyens financiers et l’installation d’une usine de transformation du manioc dans cette localité. Selon le délégué de la FUFAN (fédération des Unions des GIC des femmes agricultrices de Ngoulémakong), Angéline AKOA, les femmes de cette fédération tendent la main aux pouvoirs publics, pour que Ngoulémakong deviennent un centre d’affaire du manioc. Lazare ESSIMI MENYE ministre de l’agriculture et du développement rural a apprécié la volonté de ces productrices et souhaite que d’autres bras soient introduits dans le processus, d’où l’invitation faite aux jeunes du coin à saisir la perche.
Pour lui, l’alternative pour l’indépendance économique du Cameroun est tout simplement le retour au travail de la terre. A cet effet, la filière manioc a besoin de toutes les compétences pour pouvoir créer des richesses et améliorer les conditions de vie du producteur. Des opportunités multiples existent aussi. Tenez par exemple, on peu enrichir le pain de 15% avec la farine de manioc. Ce qui pourra créer d’importants besoins en manioc que les producteurs devront satisfaire. Et cette disponibilité de marché sera à l’avantage du producteur. Pour cela, les jeunes au lieu d’attendre la création des sociétés pour être employés, doivent saisir cette chance d’être acteur de l’agriculture de seconde génération.
Aujourd’hui, le manioc est devenu « l’or » par laquelle tout l’arrondissement de Ngoulémakong s’identifie et voudrait s’approprier pour façonner son destin. Le potentiel y est et les opportunités nombreuses avec l’existence d’abord d’un marché local important, qui reste encore peu satisfait et les autres marchés frontaliers de Kye-ossi et d’Abang Minkô. Que ce bassin de production du manioc augmente davantage son rendement. Pour les encourager, le patron de l’agriculture leur a remis aux différents acteurs, un don en matériel agricole fait de houes, brouettes, machettes, limes, porte-tout et autres pulvérisateurs.
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