Libye. Assassinat du colonel Kadhafi : un officiel libyen accuse les services français !

C.P: Dimitri Mbouwe Mardi le 02 Octobre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Près d’un an après l’assassinat du colonel Kadhafi dans des circonstances troubles, les vérités de l’opération commencent à voir jour et ce sont les officiels libyens actuels qui accusent leur allié français d’avoir lâchement tué le colonel pour l’empêcher de parler ! Il y a deux jours Mahmoud Jibril, ancien Premier ministre du gouvernement de transition et aujourd'hui président du Conseil exécutif du Conseil national de transition (CNT) déclara tout simplement ceci dans une interview livrée à la télévision égyptienne Dream TV, basée au Caire :

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«Un agent étranger était infiltré avec les brigades révolutionnaires pour tuer le colonel Kadhafi» !
 
Ces informations ont été reprises avec éléments nouveaux à l’appui par le journal italien le Corriere della Serra : «  le colonel Muammar Kadhafi aurait été tué par un agent des services de renseignement français. » Le mérite de la capture de Muammar Kadhafi, l'ex chef d'Etat  libyen, le 20 octobre 2011, reviendrait aux services secrets français, selon le journal.Le coup de feu mortel à la tête du colonel libyen aurait été tiré par un agent des services secrets français et non par les hommes des Brigades révolutionnaires libyennes.Ce n'est pas la première fois que la version officielle de la capture et de la mort du Raïs est mise en doute.

Au sein des cercles diplomatiques occidentaux basés à Tripoli, des informations auraient toujours circulé quant à une implication des services de renseignement français. Si effectivement des agents étrangers accompagnaient les hommes des brigades révolutionnaires pour assassiner Muammar Kadhafi, «ce ne pouvait être que des agents français.» Un raisonnement vraisemblable en raison du soutien de l'OTAN, renforcé par le gouvernement de Nicolas Sarkozy, à la révolution de l'époque.

Au delà, certains proches de Kadhafi menaçaient de livrer des informations sur les relations entre le président français et le chef d'Etat libyen, notamment le versement d'une importante somme d'argent pour financer la campagne électorale de 2007. «De nombreux pays dont la France en tête avaient toutes les raisons d'essayer de faire taire le colonel Kadhafi le plus rapidement possible», estime un agent diplomatique en poste à Tripoli sous couvert d'anonymat.

Ces révélations seraient renforcées par d'autres informations dévoilées au journal le Courrier, à Benghazi, par Rami El Obeidi, ancien responsable des relations avec les agences de renseignement étrangères au nom du Conseil national de transition, l’ancien organe autonome de révolutionnaires libyens. Kadhafi aurait été localisé à Syrte grâce à ses échanges avec le gouvernement syrien via son téléphone satellite Iridium. Avec ces informations, la localisation du dictateur était un jeu d'enfant pour les experts de l'OTAN.

Cette nouvelle version de la mort de Muammar Kadhafi surgit au moment où a été officialisé le décès d'un de ses meurtriers présumés : Omran Ben Chaaban. Enlevé en Libye par des partisans de l'ex-chef de l'Etat et gravement blessé par balles, il avait bénéficié d'un visa humanitaire pour la France ! Cet étudiant en électricité était apparu à plusieurs reprises dans des vidéos brandissant le revolver en or de l’ancien homme fort du pays. Il a succombé lundi 25 septembre des suites de ses blessures… dans un hôpital parisien, selon une source du Quai d’Orsay.
Une chose est sure : la vérité finit toujours par triompher et le coupable par payer ! Pour le cas du colonel, wait and see !
 

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