Cameroun - Santé. Affaire Vanessa Tchatchou: Verdict le 18 octobre prochain

Jeanine Fankam | Cameroon Tribune Mardi le 09 Octobre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'affaire a été mise en délibéré vendredi dernier au tribunal de Grande instance du Mfoundi.

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Au cours de l'audience de vendredi dernier au tribunal de Grande instance du Mfoundi, la parole a été essentiellement donnée aux conseils pour leurs plaidoiries. La dernière étape avant le verdict attendu le 18 octobre prochain. Dans l'ensemble, les avocats ont requis l'acquittement de leurs clients.

S'agissant de la principale mise en cause, Jocelyne Alabi Ngbwa, poursuivie pour un enlèvement d'enfant ayant entraîné la mort et évasion, son avocat, Me Conga a déclaré à la Cour qu'au moment des faits, sa cliente n'avait ni prémédité son acte, ni l'intention affirmée de faire du mal au bébé enlevé. Elle voulait simplement simuler un accouchement pour reconquérir son amant qui l'abandonnait. Bien plus, a souligné Me Louga, la jeune fille était à peine majeure au moment où elle posait son acte. A 18 ans, en comprenait-elle la portée ? En mesurait-elle les conséquences ? Alabi Ngwa, souligne l'avocat, ne savait même pas que le nouveau-né avait besoin de soins particuliers. Il suggère un examen psychique et psychiatrique à sa cliente. S'agissant de l'évasion au poste de gendarmerie de Nkolmesseng où elle était interpellée, l'avocat a indiqué à la Cour qu'aucun document juridique n'existe pour attester que l'accusée était en détention: pas de bon de garde à vue, pas d'avis d'évasion, aucune notification !

Me Ndzodé et Me Ntchale ont démontré que Djadja Pamen Siranho, l'amant de la voleuse, n'a rien à voir dans cette scabreuse affaire. Pour eux, c'est un amant berné et «roulé dans la farine» par sa dulcinée et dont la preuve de l'innocence est contenue dans l'affirmation de celle-ci qui avoue que pendant de longs mois, elle a simulé une grossesse pour gagner l'affection de Djadja. Me Ntchale estime aussi qu'il y a vice de forme du procès qui a consisté à faire témoigner les accusés contre eux-mêmes.

L'acquittement pur et simple de Charles Abialina, poursuivi pour complicité et coaction a été requise par son conseil. La vérité dans ce procès, a martelé Me Kless à l'attention de la Cour, c'est que son client paie pour avoir apporté naïvement son assistance à un couple ami qui a sollicité son aide.

Remise en liberté demandée aussi pour Martin Zoa, le gardien de l'hôpital dont le crime a consisté à indiquer la voie de sortie à la kidnappeuse Alabi Ngwa. Cette dernière prétendait avoir sous le bras un bébé décédé que portait son accompagnateur Charles Abialina et que les deux conduisaient à la morgue. Le juge prononcera sa sentence le 18 octobre. 

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