Elections côte d ivoire. QUAND DES EXPERTS DE L’ONU INVENTENT LA MACHINE A REMONTER LE TEMPS CONTRE LES PRO-GBAGBO

C.P: Dr DON MELLO Ahoua Mardi le 23 Octobre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
QUAND DES EXPERTS DE L’ONU INVENTENT LA MACHINE A REMONTER LE TEMPS CONTRE LES PRO-GBAGBO

ADS


J’ai lu avec intérêt le rapport des experts de l’ONU pour plusieurs raisons
1-    Parce que ce sont des experts donc des personnes respectables et respectées pour la maitrise de la méthode scientifique
2-    Parce que la précampagne faite par le trio  AFP, RFI, France 24 faisait état d’une rencontre entre les pro-GBAGBO et les djihadistes  d’Ansar- Dine
3-    Et enfin j’étais cité  à la fois comme support politique et financier d’un projet de déstabilisation du régime OUATTARA qui, soit dit en passant, manque de stabilité depuis le 11 avril 2011 par exclusion des professionnels de la défense et de la sécurité et leur remplacement par des chasseurs traditionnels.
J’étais donc curieux de savoir comment l’ONU qui était l’avant centre de la guerre contre les pro-GBAGBO pouvait s’ériger en arbitre neutre par experts interposés.
A la lecture du rapport je suis passé de la suspicion légitime à la preuve scientifique de la falsification.
En effet, pour sauver la  « dozocratie » dont le caractère ethno génocidaire n’échappe plus au parrain de la rébellion, les experts indépendants de l’ONU ont été mis à contribution pour trouver une parade. Leur stratégie a consisté à criminaliser au maximum les pro-GBAGBO pour couvrir les crimes dozocratiques et accentuer la diabolisation des pro-GBAGBO en les assimilant aux damnés de l’occident : Djihad, Ansar Dine, islamistes.
Il fallait donc des preuves irréfutables comme tout expert sérieux, respectable, au sommet de sa science.
La preuve est donc un échange SMS entre un colonel supposé pro-GBAGBO et les djihadistes au nord du Mali.
Selon donc cette preuve jugée irréfutable par les experts indépendants, la conversation SMS a commencé à 12h51 pour se terminer, ouvrez bien les yeux et ajustez vos lunettes, à 12h12 ! A moins d’avoir une machine à remonter le temps, cela est, dans le monde réel où le soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest, tout simplement impossible car, si une conversation  commence à 12h51 et dure 40 mn, elle ne peut se terminer qu’après 13h 01 et non à 12h12!
Voici un extrait des échanges SMS rapporté par les « experts » :
12h51 : bonjour comment allez vous ?.....
12h21 : le colonel se rendra ce soir avec certains devanciers du djihad et touareg pour rencontre discret
12h12 : pour la libération de la Côte d’Ivoire, il y aura un nouveau genre d’action militaire des forces islamistes…. Fin de la conversation.
Voilà le scoop de désinformation que le trio AFP, RFI, France 24 ont diffusé sans un reflexe scientifique minimum à travers le monde entier, surtout lorsqu’il s’agit de diaboliser les partisans de GBAGBO.
Après avoir installé M. OUATTARA par la falsification des élections, les experts de l’ONU veulent faire régner M.OUATTARA par la falsification des SMS. Malheureusement aucun crime n’est parfait et la falsification d’une conversation SMS qu’un apprenti informaticien peut réussir avec perfection, les « experts » de l’ONU se sont plantés en oubliant un détail : falsifier les heures de conversation SMS pour éviter la machine à remonter le temps qui n’existe pour le moment que dans les films de science fiction.
Quant à mon implication dans un projet de déstabilisation j’ai cherché les preuves partout aussi bien dans le corps du texte que dans les annexes. Je suis resté sur ma faim. Messieurs les experts ont oublié leur science qui est exigence et rigueur dans la démarche scientifique : Observation, hypothèse, vérification.
Au titre des observations, les experts eux-mêmes soulignent que le manque de moyens n’a pas pu permettre de faire des voyages dans les pays concernés. Malgré cette faute grave pour des « experts », ils sont quand même passés au deuxième stade de la démarche scientifique ; l’hypothèse : Ahoua Don Mello soutient politiquement et financièrement la déstabilisation de la Cote d ‘Ivoire. Quant à la troisième phase de la démarche scientifique : la  vérification par une preuve irréfutable, Messieurs les experts avaient brusquement perdu leurs expertises : point de preuves.
En science politique, cela a un nom : la désinformation.
La vérité c’est que les ivoiriens contraints à l’exil par l’insécurité et la justice des vainqueurs ont des besoins très concrets : logement, nourriture, santé, décès, assistance juridique pour ceux qui sont poursuivis ou arrêtés. En plus de ces besoins s’ajoutent des besoins politiques : analyse et suivi de l’évolution politique, communication et relation publique pour dire notre part de vérité. Face à ses besoins, la majorité de ces  ivoiriens sans revenus compte sur la solidarité pour les affronter. La naissance de plusieurs organisations dont la coordination FPI en exil s’inscrit dans cette logique et  possède en son sein des commissions : sociale, juridique, politique, communication et finance. Etre membre de ces organisations connues de tous ne fait point d’un pro-GBAGBO un déstabilisateur comme le font croire les multiples espions à double casquettes qui ne se gênent pas pour s’afficher comme tels et raconter des histoires drôles sur des prétendus coup d’états pour justifier leur solde. Plusieurs sont régulièrement arrêtés au Ghana. Toute personne qui a un temps soit peu géré le pouvoir en période de crise connait l’effet nuisible de ces commerçants d’informations sensationnelles. Malheureusement la dozocratie au pouvoir en a fait son mode de bonne gouvernance pour le malheur de la démocratie.
Les pro-GBAGBO sont convaincus d’une chose : la reconquête du pouvoir par la voie des armes engendrera une opposition armée qui cherchera le pouvoir par les armes. Dans cette logique, la Côte d’Ivoire risque la guerre des cents ans. Il n’y a donc pas d’issue militaire pour une paix durable à la crise ivoirienne. La seule issue est donc un nouveau consensus démocratique pour remplacer la dozocratie par le dialogue direct. Comme l’avait fait en son temps Laurent Gbagbo .Cela suppose  donc la libération de Laurent GBAGBO et de tous les prisonniers politiques. L’ONU dont la fonction première est la paix devait emprunter ce chemin pour arrêter le massacre quotidien des ivoiriens dans les camps de concentration et libérer l’ouest du pays occupé par plusieurs armées étrangères comme le nord Mali qui préoccupe temps le pouvoir OUATTARA et l’ONU.


            Dr DON MELLO Ahoua,
                                          Expert ivoirien en exil.

   
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS