Cameroun - Santé. 10 ans de lutte contre les souffrances pour Synergies africaines

Yvette MBASSI-BIKELE | Cameroon-Tribune Jeudi le 15 Novembre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
De nombreuses personnes, démunies ou malades, et des institutions assistées par l’Ong depuis 2002.

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Au Foyer de l’espérance à Yaoundé, Synergies africaines est une adresse bien connue. « C’est au quartier Melen. Ils nous ont déjà donné du matériel, des médicaments et beaucoup d’autres choses », assure un petit pensionnaire avec fierté. Il est donc clair que l’Organisation non-gouvernementale n’est pas du tout une inconnue sur le terrain de l’humanitaire.

Elle est même particulièrement active dans les champs de la réduction de la transmission du Vih de la mère à l’enfant, de la réduction de la mortalité maternelle et infantile, l’atténuation des souffrances de l’enfant africain et l’assistance aux personnes vulnérables. Un déploiement d’énergie qui laisse forcément des traces.

Ainsi en dix ans, Synergies africaines a notamment favorisé la création ou la rénovation de 55 sites de Prévention de la transmission mère-enfant (Ptme) dans six pays africains. Dans ce cadre, 382 prestataires ont été formés au cours d’ateliers organisés en Guinée Conakry, au Niger, Burkina Faso, Burundi, Mali et Cameroun. De même, 45.000 tests de dépistage rapide ont été distribués et des centres de recherche sur la prévention, la prise en charge du Vih/Sida créés au Cameroun et au Niger. Par ailleurs, des activités de sensibilisation des jeunes contre la pandémie, à l’instar de « Vacances sans Sida » au Cameroun, ont été conduites.
A ce jour, cette activité initiée en 2003 a permis de dépister, localement, 300.000 jeunes environ, sensibiliser quatre millions d’autres, former 60.000 pairs-éducateurs et distribuer plus de sept millions de matériel didactique. Préservatifs masculins et féminins, publications particulières, affiches, pins, dépliants, entre autres. Selon le secrétaire exécutif de l’Ong, Jean Stéphane Biatcha, « la dernière Enquête démographique de santé au Cameroun montre que les chiffres de la prévalence sont à la baisse dans la population générale : de 5.5% en 2004 à 4.3% en 2011. Nul ne peut dire que « Vacances sans Sida » n’y a pas contribué ».
Du reste, s’agissant de la réduction de la mortalité maternelle et infantile, l’institution a essentiellement fait dans le plaidoyer, à travers des conférences et des tables-rondes. De Yaoundé à Los Angeles, en passant par Niamey et huit autres capitales africaines. Quant à l’atténuation des souffrances de l’enfant africain, un Programme d’éducation pour le Bon usage des médicaments (BUM) a été mis en œuvre au Cameroun, au Burkina-Faso et en Guinée Conakry. 50.000 enfants en ont bénéficié dans les trois pays. Dons de médicaments pédiatriques, appuis multiformes aux orphelins et enfants vulnérables, formations aux techniques agricoles et autres compétences de la vie courante ont également meublé l’agenda de l’Ong.

Mais à Synergies africaines, le quotidien n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Comme dans toute œuvre humaine, des difficultés ont parfois entravé l’exécution de certains projets. Au rang de celles-ci, l’insuffisance des ressources matérielles et financières, l’effectivité partielle du réseau des points focaux constituent autant de défis à relever tous les jours.
 

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