Cameroun - Politique. Droits de l’Homme: Plus de 900 requêtes enregistrées à la commission nationale

Etame Kouoh | Le Messager Jeudi le 06 Décembre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est la révélation faite hier mercredi, 5 décembre 2012 par Dr Chemuta Divine Banda à l’occasion du lancement du «Village des droits de l’Homme» à Douala.

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Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de

l’Homme, la commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (Cndhl), en partenariat avec le centre des Nations-Unies pour les droits de l’Homme et la démocratie en Afrique centrale (Cnudhd) organise du 3 au 14 décembre 2012 à Douala, la deuxième édition du «Village des droits de l’Homme» au Cameroun. C’est la raison pour laquelle Dr Chemuta Divine Banda, président de la Cndhl a fait le déplacement pour la métropole économique afin non seulement de lancer les activités de ce village d’un autre genre, mais également pour sensibiliser les populations et communiquer davantage sur les droits de l’Homme.

D’après le président de la Cndhl, la promotion des droits de l’Homme se porte bien au Cameroun. «Nous avons enregistré plus de 900 requêtes en 2011 au Cameroun contrairement à l’année précédente où seulement 600 plaintes ont été portées à notre appréciation. Ce qui prouve que les droits de l’Homme ont un bel avenir au Cameroun car les populations sont de plus en plus instruites sur leurs droits et viennent vers nous pour dénoncer des abus dont ils sont victimes. Je remercie les médias pour le travail de relais qu’ils effectuent sur le terrain. C’est une très grande avancée. Ces chiffres, je l’espère seront revus à la hausse au fil des ans». Il poursuit. «Les droits civiques et politiques sont connus de tous. Tout le monde sait que voter est un droit. A cet effet, Elecam multiplie des actions de proximité et de charme pour rapprocher les populations des bureaux d’inscription. C’est ce qui justifie leur présence parmi nous. Il appartient à chaque personne de se rapprocher de l’organe en charge de l’organisation des élections. Le problème qui se pose au Cameroun est au niveau des droits de seconde génération. Ces droits concernent le social, l’économie et le culturel. Nous travaillons là-dessus».

Autour de la commission nationale des droits de l’Homme et des libertés, des associations telles Main dans la main, La Colombe, le Redhac (réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale) et bien d’autres se sont joints aux travaux. Si l’objectif général de cette célébration du 10 décembre 2012 est de sensibiliser les populations sur leurs droits humains, et sur leurs droits à la participation à la gestion des affaires publiques en particulier, il est également question de «sensibiliser les populations sur leurs droits et devoirs, de mobiliser et rapprocher tous les acteurs et défenseurs des droits de l’Homme à continuer à œuvrer pour la protection des droits et la participation aux affaires publiques, de faire connaitre les institutions et les organisations qui œuvrent en faveur de la protection des droits de l’Homme ainsi que les actions qu’elles mènent, de mettre à la disposition du public des outils de sensibilisation sur les droits de l’Homme», affirme Konkombo, secrétaire régionale du Cndhl dans le Littoral. Cette dernière invite les habitants de Douala à participer aux causeries éducatives, visites d’entreprises, visite d’une structure d’encadrement des enfants, expositions et consultations organisées pour donner un bémol à cette célébration universelle.

Au terme de cette célébration, les résultats attendus sont la sensibilisation de toutes les couches de la population sur les droits de l’Homme, la mobilisation des défenseurs des droits de l’Homme pour lancer un appel en vue de la promotion et la protection des différents droits.
 

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