Le comité de pilotage de ce projet si cher pour le Cameroun vient de faire son bilan à mis parcours. Une réunion stratégique qui a dévoilé un taux d’exécution des travaux de 35%.En parlant aujourd’hui du port en eau profonde de Kribi, les populations n’oublieront jamais le rapport de la CONAC qui aura la particularité de dénoncer toutes les malversations de certaines pontes du régime. Des noms comme Gervais Mendo Ze qui s’en sorte avec 126.544.000 Fcfa, Mani Pascal (ancien gouverneur) avec 160.117.438, Michel MEVA’A M'EBOUTOU avec 114.546.628, etc. ont fait croire qu’ils étaient des camerounais à part. Désormais les villageois résidant sur le site de Mboro se sentent certainement soulagés.

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Lors de ce comité de pilotage, le rapport stipule que les travaux de construction de la digue sont faits à 42,2% en comptant le fait qu’ils ont débuté le 15 Février 2012 ; les terre-pleins sont faits à 40, 15% et le compactage dynamique à 6,02%. De quoi affirmer comme Louis Paul Motaze : « que les travaux avancent normalement et les délais seront respectés ».

Selon les experts, le site situé entre les villes de Kribi et de Campo répondrait parfaitement aux exigences, soient un tonnage cumulé à cinquante millions (50.000.000) de tonnes contrairement au port de Douala qui se limiterait à 6 millions (6.000.000) de tonnes. A part cette particularité, le port de Kribi accueillera 400 000 Conteneur équivalent Vingt pieds et un terminal polyvalent de 2 à 3 millions de tonnes. Pour cette première phase les travaux sont financés par EXIMBANK CHINA et réalisés par une entreprise chinoise CHEC (China Harbour Engineering Company). Cet ensemble devrait être opérationnel en 2014, date d’arrivée du premier navire. A partir de 2015, d’autres terminaux seront opérationnels : un terminal Aluminium (1.5 million de tonnes d’alumine et 1.5 million de tonnes d’intrants divers), un terminal d’’hydrocarbures (3 millions de tonnes) et un terminal de gaz naturel liquéfié (3.5 millions m3). Dans sa configuration finale à l’horizon 2040, le port comptera une vingtaine de terminaux.

Le coût total des infrastructures (Back bone, routes secondaires, assainissement), l’aménagement des zones industrielles, de la ville nouvelle, des utilités et services publics, est estimé à 6 500 milliards de FCFA.
 

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