Cameroun - Energie. Cameroun: Le climat social apaisé sur le chantier de Lom Pangar

Olivier LAMISSA KAIKAI | Cameroon Tribune Mardi le 08 Janvier 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des solutions ont été apportées aux revendications des ouvriers, suite à la descente du gouverneur de l’Est sur le chantier, le 4 janvier 2013.

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Les ouvriers camerounais, en activité dans les chantiers du projet du barrage-réservoir de Lom-Pangar, ont retrouvé le sourire. Au terme de la visite de travail du gouverneur de la région de l’Est, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, descendu sur le terrain pour apaiser le climat social, le 4 janvier 2013. Après la séance de travail avec les différentes parties, huit revendications sur neuf des ouvriers sont satisfaites. C’est ainsi que près de 1000 ouvriers camerounais sont passés à la caisse, le 5 janvier, pour traduire dans les actes cette nette amélioration de leurs salaires mensuels. Le seul point qui n’a pas trouvé de terrain d’entente est lié au changement de poste de travail et l’incidence financière conséquente. Lequel changement de poste est pourtant proposé aux ouvriers camerounais aux compétences avérées, par des responsables de CWE, mais qui, malheureusement, n’est pas suivi d’effets financiers sur leurs salaires.

Cet apaisement est intervenu quelques jours après le mouvement d’humeur observé par des ouvriers camerounais, du 19 au 21 décembre 2012. Ces derniers, qui ne sont pas à leur premier arrêt de travail, revendiquent l’amélioration des conditions de travail et de vie. On se rappelle que le 2 juillet 2012, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, avait effectué un déplacement à Lom-Pangar pour calmer ces ouvriers, en obtenant une amélioration substantielle de leurs salaires. Dans la foulée, les conditions sanitaires, l’accès à l’eau potable ont été améliorées : le centre de santé est créé. Des gestes qui n’ont pas satisfait des ouvriers camerounais, qui se plaignent toujours d’être largement moins payés que leurs homologues chinois, alors qu’ils travaillent parfois plus que ces derniers.

Selon Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, c’est le déficit de communication qui engendre ces incompréhensions et les arrêts de travail à répétition. « Les acteurs ne maîtrisent pas le code du travail, puisque la grève est encadrée et réglementée dans notre pays. On les a sensibilisés sur la question et ils ont compris. Parce que le projet de Lom-Pangar, grand challenge pour le chef de l’Etat et son peuple, est fondamental et structurant : il est une condition de la réussite des autres ouvrages prévus sur le fleuve Sanaga », a-t-il martelé. Sur le terrain, les travaux qui avancent à grands pas vont dans le bon sens. 

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