Elecam. Voici le calendrier électoral en 2013 !

Thierry Djoussi | La Météo Mercredi le 09 Janvier 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Paul Biya, dans son adresse du 31 décembre dernier, a annoncé les sénatoriales pour cette année. Mais avant celles-ci, se tiendront (sauf imprévu) simultanément les législatives et les municipales.

ADS


Sauf coup de théâtre, l'on procédera aux élections des députés et des conseillers municipaux dans le deuxième trimestre de cette année. Précisément au mois de juin. Petite anecdote: La Météo a appris de sources concordantes que le pouvoir serait revenu sur son intention d'organiser d'abord les élections sénatoriales suite à l'aparté «télévisé» de Biya avec John Fru Ndi, le leader (en termes de députés et de conseillers municipaux) de l'opposition camerounaise. C'était le 03 janvier dernier en marge de la cérémonie de présentation de vœux au chef de l'Etat. Fru Ndi aurait suggéré à son interlocuteur présidentiel de placer les législatives-municipales devant les sénatoriales. Son argumentaire? Puisque ce sont les conseillers municipaux, notamment, qui constituent l'électorat des sénateurs, il est de bon ton que leur mandat (prorogé par décret présidentiel) soit préalablement légitimé par les Camerounais. Visiblement, Paul Biya s'agrée l'argumentaire du chairman du Social democratic front (Sdf). Sur un autre plan, la tenue des élections couplées législatives et municipales sera l'occasion d'éprouver la biométrie, dont ce sera une grande première au Cameroun. Ailleurs, au Burkina Faso par exemple, l'expérience a été assez satisfaisante. En sera-t-il autant au pays de Paul Biya? Wait and see!


En août, les premières sénatoriales.

2013 sera l'année des élections sénatoriales dont la tenue a été validée par Paul Biya, lui-même, lors de son dernier message à la nation. Sauf cas de force majeure, elles auront lieu au mois d'août. A première vue, ce calendrier pourrait bien arranger les affaires de tous les partis. Cet agencement est de nature à arranger le locataire du palais de l'Unité, puisque, le traditionnel remaniement ministérielles d'après élections (législatives-municipales de juin) pourrait enregistrer le départ du gouvernement de certains meubles de la Biyaïrie (Amadou Ali, Jacques Fame Ndongo, etc.) Un départ vite éclipsé par une entrée fracassante au Sénat en août. Un garage des plus prestigieux pour ces fidèles parmi les fidèles de Paul Biya. Celui-ci, de part la constitution, nomme trente des cent sénateurs que comptera l'une des chambres avec l'Assemblée nationale du parlement camerounais. Les soixante dix restants étant élus dans les conditions mentionnées ci-haut. Le parti qui remportera les élections municipales, aura toutes les chances, évidemment, d'avoir la majorité au sénat. Plusieurs analystes voient déjà en le Rdpc le grand vainqueur des scrutins à venir. Peut-être en raison de la forte implantation de ce parti qui bénéficie, selon ses détracteurs, de l'appareil de l'Etat. Cependant, la perspective d'un sénat aux couleurs du Rdpc à côté d'une Assemblée nationale ultra «rdépécisiste» (150 députés sur 180) suscite des interrogations, quoique diffuses, sur le sens même de la mise en place du Sénat.

Les milliards FCFA qui iront au fonctionnement de cette autre chambre parlementaire et au traitement de ses membres n'auraient-ils pas fait meilleur usage dans les secteurs tels que la santé, l'éducation ou, l’agriculture?


Novembre, mise en place du Conseil constitutionnel.

C'est une information obtenue de première main par La Météo. La mise en place de cette institution républicaine prévue dans la Constitution de 1996 interviendra «avant les élections sénatoriales prévues en 2013 », dixit Paul Biya le 31 décembre 2012. Novembre semble donc la période indiquée. Depuis la récente session parlementaire, les nouvelles dispositions stipulent que le mandat des membres du Conseil constitutionnel, jadis de 09 ans non renouvelable; est de six ans éventuellement renouvelable. Ces membres, tous nommés par le président de la République, sont désormais susceptibles de révocation. Assez, pour que l'opposition crie à un conseil constitutionnel sous tutelle présidentielle.


 

ADS

 

Lire aussi : Maurice Kamto accuse ELECAM d'entretenir la fraude pré-electorale au Cameroun

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS