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Cameroun - Agriculture. Extrême-Nord: près de 1000 t de soja frauduleusement exportées

Patrice MBOSSA | Cameroon-Tribune Lundi le 14 Janvier 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une réflexion amorcée dans l'optique de mettre un terme à cette saignée observée en 2012.

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En 2010, la SODECOTON a souffert de la vente illicite du coton-graine. Plusieurs milliers de tonnes de cette culture de rente étaient frauduleusement écoulées au Nigeria voisin. Avec l'appui des autorités administratives, l'Etat a mis un terme à cette saignée de «l'or blanc». Entre-temps, la SODECOTON a entrepris de diversifier les cultures en subventionnant la production du soja dont la demande est très forte sur le marché international. Le département du Mayo-Tsanaga a servi de terrain d'essai à cette culture en 2012. Une expérience concluante en ce qui concerne la production. Pourtant, cette culture qui bénéficie de l'appui des pouvoirs publics, à travers cette entreprise citoyenne a pris d'autres directions. Sur les 1600 tonnes attendues; la SODECOTON en a reçu un peu moins de 100. Cette situation a été portée à l'attention du préfet du Diamaré lors de la deuxième phase de la visite des services publics et parapublics installés dans la ville de Maroua les 8 et 9 janvier dernier. Frédéric Tsamba, de la SODECOTON, a prié le préfet du Diamaré de l'aider à mettre fin à cette vente illicite du soja qui, en définitive, ne profite pas au Cameroun. Une doléance qu'Ernest Ewango Budu a bien enregistrée.

Il a, par ailleurs, invité les responsables de cette entreprise à expérimenter cette culture dans d'autres départements de l'Extrême-Nord. L'agriculture, a dit en substance le préfet, est l'un des outils de production sur lesquels le chef de l'Etat compte dans sa bataille pour faire du Cameroun un pays émergent à l'horizon 2035. C'est sans doute la raison pour laquelle, lorsque le délégué départemental du Minader pour le Diamaré lui a posé le problème de mise à disposition des tracteurs, Ernest Ewango Budu lui a demandé de lui présenter sans délai un dossier bien ficelé à soumettre à qui de droit.

 

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