Syrie. Syrie: l'Iran, acteur clé du règlement selon le Caire

Ria Novosti Mercredi le 23 Janvier 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'Iran reste un acteur important dans le règlement de la crise en Syrie, notamment en tant qu'Etat membre du "quartet islamique", groupe de contact regroupant également l'Arabie saoudite, l'Egypte et la Turquie, a annoncé le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohammed Amr.

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"L'Iran continue à jouer un rôle crucial dans le règlement de la crise syrienne, et ce pays reste un membre à part entière du groupe de contact islamique sur la Syrie", a indiqué le chef de la diplomatie égyptienne.

Selon lui, la partie iranienne réalise qu'il est impossible de faire marche arrière dans le règlement de la crise syrienne, et "que les peuples arabes veulent mener à bien ce règlement".

M.Amr a en outre souligné que le quartet islamique n'envisageait pas pour le moment de fournir des garanties de sécurité au président syrien Bachar el-Assad.

"Dans les circonstances actuelles, ceci est inacceptable", a noté le ministre égyptien.

Créé à l'initiative du dirigeant égyptien Mohamed Morsi, le quartet islamique est un groupe international chargé de régler la crise civile syrienne. Réunis à plusieurs reprises, ses membres ne sont pas parvenus à un accord, l'approche de Téhéran, allié stratégique de Damas, différant considérablement de celles des autres acteurs du groupe.


Syrie: la stabilisation prioritaire pour Moscou, pas le maintien d'Assad (Lavrov)


La Russie cherche à obtenir la fin des violences et une stabilisation de la situation en Syrie, et non à préserver le régime de Bachar el-Assad, a déclaré mercredi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nous ne nous fixons pas d'objectifs géopolitiques, tels que la chute du régime. Notre priorité consiste à stabiliser la situation en Syrie ainsi qu'à mettre fin à l'effusion de sang dans les plus brefs délais", a annoncé le chef de la diplomatie russe.

Dans le même temps, certains acteurs extérieurs poursuivent, de toute évidence, "d'autres priorités", a souligné M.Lavrov.

"Nous en discutons avec eux, et ils semblent tout comprendre, ils semblent être conscients de la menace présentée par l'éventuelle chute de l'Etat syrien, mais lorsqu'ils s'adressent au grand public, ils disent des choses bien différentes", a expliqué le ministre.



Russes rapatriés de Syrie: un signe de l'aggravation de la situation (Washington)


Le rapatriement de ressortissants russes de Syrie témoigne de la détérioration de la situation dans ce pays, a déclaré mardi soir à Washington la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland.

"Nous avons lu dans les médias que certains Russes résidant en Syrie se déplaçaient vers le Liban (…). Il n'y a rien d'étonnant, et cela ne témoigne de la dégradation continue de la situation sécuritaire en Syrie", a indiqué la porte-parole lors d'un point presse.

Selon Mme Nuland, la position de Moscou concernant les perspectives de réformes politiques en Syrie en conservant le régime d'Assad a changé ces derniers mois.

"Mais je vous propose de vous adresser aux autorités russes pour obtenir leur vision de la situation", a-t-elle ajouté.

Mercredi 23 janvier, deux avions du ministère russe des Situations d'urgence ont rapatrié à Moscou 78 ressortissants russes ayant décidé de quitter la Syrie déchirée par un conflit meurtrier.

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