Syrie. Moscou ne défend pas la Syrie, mais l'Iran (député russe)

Ria Novosti Mercredi le 06 Février 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Moscou ne défend pas le président Bachar el-Assad en Syrie, mais empêche un règlement par la force du problème nucléaire iranien, a déclaré mercredi le dirigeant du Parti libéral-démocrate de Russie (nationaliste) Vladimir Jirinovski.

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"La Russie ne défend pas le régime d'Assad, mais repousse une solution militaire du problème iranien", a indiqué M. Jirinovski, qui accompagne le président de la Douma (chambre basse du parlement russe) Sergueï Narychkine lors de sa visite de travail en France.

"L'intérêt consiste à encercler l'Iran. A l'est, ce pays a une frontière commune avec l'Afghanistan qui abrite des troupes de l'Otan. Au sud, il avoisine l'Irak, qui offre également la possibilité de l'atteindre. Il ne reste qu'à éliminer la Syrie située à l'ouest de l'Iran", a affirmé le chef du parti libéral-démocrate.

"Des dizaines de milliers de Syriens se sont réfugiés en Turquie, ce qui a provoqué une dégradation de la situation dans ce pays. En cas d'attaque contre l'Iran, des centaines de milliers de personnes quitteront leurs foyers", a conclu le député russe, ajoutant que ces déplacements provoqueraient une catastrophe humanitaire dans la région.



Syrie: pas question d'envoyer des casques bleus pour le moment (ONU)


L'ONU n'envisage pas pour le moment d'envoyer une mission de paix en Syrie, mais pourrait le faire dans l'avenir, a déclaré mercredi à New York Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'ONU.

Selon M.Ladsous, la situation actuelle ne permet pas d'envisager l'envoi de casques bleus dans ce pays, mais l'ONU doit se préparer à œuvrer pour la stabilisation de la situation en Syrie dans certains scénarios, d'après lui.

L'envoyé spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi a récemment évoqué la possibilité d'envoi de soldats de la paix en Syrie dans le cadre de son plan de règlement de la crise syrienne.

Devenue guerre civile, la révolte en Syrie se poursuit depuis mars 2011. Selon les Nations unies, le conflit a déjà fait près de 60.000 morts. L'Occident et certains pays arabes réclament le départ du président Bachar el-Assad, en estimant que cela mettra fin aux violences. Par contre, la Russie et la Chine craignent qu'une ingérence extérieure en Syrie n'aggrave encore plus le conflit et ne désorganise complètement l'Etat syrien.

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