Opération Épervier. Cameroun : gros trou d’air dans Air Leasing

Ismael Aidara | Les Afriques Jeudi le 14 Février 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le propriétaire de la compagnie aérienne Air Leasing, Yves Michel Fosto, richissime homme d'affaires camerounais, actuellement en détention au Secrétariat d'état à la Défense, a porté plainte contre Akamba Assembe Georges, ex DG adjoint de la compagnie.

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Le procureur général près la juridiction criminelle de Yaoundé a accusé réception de la plainte le 24 janvier 2013 de l'ancien administrateur Directeur général de Air Leasing, Yves Michel Fosto. Ce dernier qui s'est attaché les services d'un cabinet conseil Mandeng et Achet Nagnigni, accuse son ex employé, administrateur adjoint, Akamba Assembe, d'avoir subtilisé d'importantes sommes d'argent au trésor pour le compte de la compagnie aérienne, en zone de turbulence. Sans l'avis du conseil d'administration de Air Leasing et profitant de la détention de son propriétaire.

D'après la plainte transmise par ses conseils, au procureur, la société Air leasing, trouve ambiguës certaines transactions effectuées par Akamba Assembe Georges dans les livres de la Bicec et provenant du trésor public camerounais « en dates des 23 avril 2010 et 30 juin 2010 pour un montant de 250 millions fcfa. Ce pactole a atterri sur le compte de la société portant le numéro (n°31873400001-50), sans que le conseil d'administration ne soit informé et saisi.

Le directeur général adjoint de l'époque, Akamba Georges, avait invoqué, pour justifier cette transaction, des difficultés de trésorerie que traverse la compagnie. Un autre virement d'un montant de 250 millions Fcfa au mois de juin 2011 a été effectué dans le même compte de la société.

La goutte de trop qui a poussé les avocats de l'ancien administrateur directeur général, de la Camair, Yves Michel Fosto, de découvrir le pot aux roses, soulignant que le Conseil d'administration n'a ni autorisé la réception des fonds et ni été avisé pour le réemploi de ces fonds. Un gros scandale qui risque d'éclabousser de puissants dignitaires de la république dans les jours à venir, pour proximité et connivence au premier degré. Dans les milieux judiciaires, la thèse d'un réseau bien huilé au niveau de la haute hiérarchie des finances semble de plus en plus privilégiée. Akamba Assembe, limogé le 25 avril 2012 par le conseil d'administration de la compagnie, bénéficierait il des largesses des hautes autorités du trésor public ?


 

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