Brésil 2014. Cameroun - Lions Indomptables: la victoire de l’engagement

Jean Marie NZEKOUE | Cameroon Tribune Lundi le 18 Novembre 2013 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
En battant nettement la Tunisie hier à Yaoundé, le Cameroun a validé son ticket pour la Coupe du monde 2014, la septième de son histoire.

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En battant nettement la Tunisie hier à Yaoundé, le Cameroun a validé son ticket pour la Coupe du monde 2014, la septième de son histoire. Pour impressionnant qu’il soit, tout au moins sur le plan africain, ce record n’était pas gagné d’avance. Qualifiée par certains observateurs du match des incertitudes, la rencontre d’hier avait les allures d’un match-couperet. Il faut dire qu’après son absence remarquée aux CAN 2012 et 2013, sa prestation mitigée à la dernière Coupe du monde et ses résultats en dents de scie, l’équipe du Cameroun était un sujet de railleries, épiée de toutes parts. Visiblement remontés après le jeu peu convaincant de la première manche, les Lions indomptables n’ont pas voulu commettre les mêmes erreurs ni tomber dans les mêmes traquenards. Résultat, ils ont dominé leur sujet de la manière la plus inespérée pour mieux redresser leur crinière et venger une réputation mise à mal depuis une bonne décennie. Pour l’observateur averti comme pour le commun des spectateurs, la rencontre opposant les Lions indomptables aux Aigles de Carthage aura été parsemée, de bout en bout, d’une impressionnante collection de surprises, plutôt agréables. La physionomie globale du match-aller ayant donné lieu à moult spéculations sur l’équipe-type ou le système de jeu idéal, c’est avec beaucoup d’impatience que les médias attendaient de découvrir l’identité du « onze » entrant. Et surprise : trois nouvelles figures ont entamé la partie dans une attaque et une défense légèrement remaniée, sans doute pour mieux dérouter l’adversaire. Mieux qu’une simple permutation, la titularisation de nouveaux joueurs était de nature à apporter un peu de piquant dans un dispositif trop conformiste. En revanche, la présence d’Achille Webo a été sifflée avant que le nom de ce dernier ne soit scandé par un public conquis après le but décisif qui a sonné la révolte camerounaise. Le scénario même de la rencontre était non moins déroutant. On attendait une équipe camerounaise fidèle à ses vieilles habitudes qui consistent à entrer timidement dans la partie. On les voyait déjà recroquevillés dans leur moitié de terrain, subissant un pilonnage intensif et procédant par réaction. C’est le contraire qui s’est produit. Dès le coup d’envoi, les Lions ont posé le pied sur le ballon et n’ont laissé que peu d’espace aux Tunisiens jouant largement à la défensive.

Certes, on peut regretter que les Lions aient, par moments, alterné les phases offensives avec des périodes de repli que d’aucuns ont mis sur le compte de la suffisance. Heureusement, le but tunisien est venu remettre en cause quelques certitudes hâtives et le reste a suivi.

Compte tenu de ce qui précède, le résultat final (4-1), fort logique au demeurant, constitue en lui-même une agréable surprise. Pendant au moins une décennie, les Lions n’avaient jamais battu un adversaire par plus de deux buts d’écart en match officiel. Cette fois, le signe indien a été vaincu et on souhaite que cela soit pour longtemps encore. Maintenant que la qualification est en poche, il est urgent de mettre sur pied pour les mois à venir un programme minutieux de préparation pour éviter que la trajectoire des Lions connaissent les mêmes humiliations que lors de la Coupe du monde de 2010. Il faut garder à l’esprit que c’est maintenant que le plus dur commence. 

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