Cameroun - Football. Cameroun - CAN féminine 2016: Le grand stade Paul Biya d’Olembé bientôt ressuscité

Christian TCHAPMI | Le Messager Vendredi le 04 Avril 2014 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’annonce a été faite hier jeudi 3 avril 2014 par le ministre des Sports et de l’éducation physique dont le département qu’il dirige, vient de signer une convention de partenariat avec la Communauté urbaine de Yaoundé. Objectif, doper le programme national de développement des infrastructures sportives, sacrifié à l’autel de l’abandon et de l’immobilisme par les autorités en charge du sport au Cameroun.

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L’annonce a été faite hier jeudi 3 avril 2014 par le ministre des Sports et de l’éducation physique dont le département qu’il dirige, vient de signer une convention de partenariat avec la Communauté urbaine de Yaoundé. Objectif, doper le programme national de développement des infrastructures sportives, sacrifié à l’autel de l’abandon et de l’immobilisme par les autorités en charge du sport au Cameroun.

2016 c’est maintenant ! Le Cameroun, pays hôte de la Coupe d’Afrique des nations féminines dans deux ans, songe déjà à cette compétition. Et pour mieux se préparer, rien de mieux que de miser en priorité sur les infrastructures sportives devant accueillir les différents matchs. De la cérémonie de signature de convention de partenariat qui s’est tenu hier entre le Minsep et la Cuy, deux bonnes nouvelles à retenir : la réhabilitation complète du stade omnisport Ahmadou Ahidjo et le démarrage effectif des travaux de construction d’un nouveau stade à Olembé, banlieue située à l’entrée Nord de la ville. Annoncés à grand renfort de tapage médiatique il y a quatre ans, ces chantiers ne sont restés qu’au stade des promesses. Mais cette fois, rassure Adoum Garoua, les travaux seront bel et bien effectifs. Ce, d’autant plus que ce nouveau mariage scellé entre le ministère des Sports et la Communauté urbaine se veut « une conjugaison des compétences et des expertises afin d’offrir à la ville aux sept collines, l’image d’une capitale digne d’abriter une compétition à la dimension de la Can ».

On espère donc que des paroles suivront les actes sur le terrain car, ces deux infrastructures ont suffisamment fait couler d’encre et de salive. Le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé construit en 1979 est d’une capacité de 38 509 places assises et accueille depuis plus d’un demi-siècle, les matchs de l’équipe nationale de football du Cameroun ainsi que les matchs de certains clubs des championnats d’élite. Il a accueilli en 1988 le jubilé Roger Milla. Ahmadou Ahidjo en lançant ce vaste projet de construction de quatre stades omnisports, entendait pallier le déficit du Cameroun en infrastructures sportives en dotant à terme, tous les chefs-lieux de provinces et villes du Cameroun d’infrastructures sportives adaptées a la pratique du sport en général et du sport d’élite en particulier, permettre au pays dont on vante le talent de ses fils, d’accueillir à court terme, des événements sportifs de haut niveau. Mais le régime Biya et son tristement célèbre « Grandes ambitions » a posé un tacle irrégulier à cet ambitieux projet, choisissant de privilégier la stagnation.


Structures vieillissantes

La suite on la connaît. Les clichés de la vétusté visibles au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé (qui ne répondent plus actuellement aux normes internationales) sont là pour s’en convaincre. Même pour les non initiés de l’architecture, un tour dans la cuvette de Mfandena permet de réaliser que de grands travaux doivent être entrepris pour viabiliser ces structures vieillissantes. Le site du futur grand stade Paul Biya, lui, s’étend sur 100 ha. Il est prévu pour compter 60.000 places. Etaient également prévus sur le même site la construction d'un Centre de sports nautiques et d'un hôtel trois étoiles d'une capacité de 200 lits. Le coût total des investissements de cette première phase s'élèvait à 94,6 milliards de Fcfa contre 170,8 milliards pour la seconde étape.

Hélas ! Les travaux n’ont jamais débuté, sept ans après l’annonce de leur lancement. La Cameroon Development Corporation (Cdc) et les populations qui occupaient les lieux, ont été délogés. Mais, elles n’ont pas encore reçu d’indemnisations. Or, plus de 300 millions Fcfa devaient être redistribués aux déguerpis. Sans suite. En 2009, lorsque le site a été déblayé par la Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbain et ruraux (Maetur), c’était parce que, a priori, la première phase du Pndis devait s’achever en 2011, mais le Pndis, comme on le clame ici, est mort. Et le site est resté vierge. Aucun bulldozer n’est repassé par là.


Inertie et népotisme

Pourtant, c’est depuis plus de dix ans que le gouvernement camerounais en partenariat avec la République populaire de Chine, grâce à Exim Bank of china, a lancé un ambitieux programme de développement des infrastructures sportives labélisé Programme national de développement des infrastructures sportives (Pndis). Lequel avait pour ambitions de doter le Cameroun d’infrastructures sportives de qualités à la pratique du sport. Résultat consternant. Après les Chinois, les investisseurs américains à travers la multinationale Aecom Government Services sont rentrés dans la danse en 2011 au point de signer avec le gouvernement camerounais un protocole d’accord relatif au financement et à la construction d’infrastructures sportives. Il s’articulait sur deux points : la réalisation des études de faisabilité et le financement des infrastructures. Mais c’était sans compter l’inertie et le népotisme des dirigeants camerounais qui juraient pourtant de doter le pays d’équipements de pointe avec la construction d’infrastructures de grande qualité. Vivement que cette fois soit la bonne. 

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