Pour diriger la Fecafoot, selon le président du comité de normalisation, il faut non seulement être d’une certaine région mais d’un certain parti politique.

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Le profil du futur président de la Fédération camerounaise de football préoccupe au premier chef les plus hautes autorités du Cameroun. Les responsables du pays qui ont contribué, bien que dans l’ombre, à faire partir l’ancien président de la Fecafoot, n’entendent plus laisser cette affaire de football qui charrie beaucoup de passion entre les mains des personnes que l’Etat ne contrôle pas.

Dans une correspondance adressée au président du comité de normalisation de la Fecafoot par la Présidence de République il y a deux semaines, il lui avait été demandé de définir, selon son entendement, le profil du futur président de la Fecafoot. Après près d’une semaine, le président du comité de normalisation a rendu sa copie en ce qui concerne cette préoccupation d’Etoudi. Selon nos sources à la Présidence de la République, le professeur de Droit constitutionnel a durci les conditions pour décrocher le perchoir de la Fecafoot, question d’éliminer le maximum de prétendants. Signalons qu’il ne faut pas forcement être membre de la Fecafoot pour prétendre à diriger cette institution. Joseph Owona a ouvert les portes à monsieur tout le monde. Peuvent donc faire acte de candidature tous les Camerounais, sans exception. Il faut être de bonne moralité et avoir des ambitions pour le football camerounais. Joseph Owona en plus de ces conditions classiques a introduit d’autres exigences plus contraignantes. Il a par exemple inscrit dans cette rubrique qu’il faut être du parti au pouvoir et surtout avoir atteint un niveau intéressant dans la hiérarchie du parti de Paul Biya. Joseph Owona précise aussi que le futur candidat au prestigieux poste de président de la Fecafoot doit avoir fait les études supérieures et surtout parler couramment les deux langues officielles de notre pays. Joseph Owona a même poussé le ridicule très loin en indiquant dans la correspondance qu’il a envoyée à la présidence de quelle région ne devrait plus venir, pour le moment, le futur président de la Fecafoot.

Il a été aussi demandé à Joseph Owona dans la même correspondance de s’expliquer sur le soutien au candidat Tombi A Roko Sidiki qu’il vante chaque fois qu’on lui en donne l’occasion dans les medias. Le président du comité de normalisation a dit ne pas accorder de préférence à un candidat, mais il a toutefois affirmé que si Tombi A Roko Sidiki répond aux critères de candidature qu’il a énoncés, il ne voit pas pourquoi ce Camerounais ne peut pas caresser le rêve de prendre les rênes du football camerounais. Pour montrer sa neutralité, Il a réitéré qu’il ne soutiendra pas l’actuel Secrétaire général de la Fecafoot. Bien plus, il n’apportera son soutien a aucun autre candidat de quelque bord que ce soit. Pour lui, le futur président de la Fecafoot sera le candidat choisi par la majorité des membres de l’Assemblée générale de cette Fédération.

Malgré l’assurance du président du comité de normalisation, les nombreux candidats à la succession de Iya Mohammed doivent peut être intégrer la réalité selon laquelle le prochain patron du football camerounais ne viendra pas des urnes, mais plutôt de la Présidence de la République. A bon entendeur…

Joël Atanga à Yaoundé

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