Brésil 2014. Cameroun - Mondial 2014: Forces et faiblesses des équipes africaines

Josiane R. MATIA | Cameroon Tribune Mardi le 22 Avril 2014 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans un peu moins de deux mois, le monde vivra au rythme du plus grand rendez-vous footballistique mondiale.

ADS


Dans un peu moins de deux mois, le monde vivra au rythme du plus grand rendez-vous footballistique mondiale. Les 32 meilleures nations de la planète, comme tous les quatre ans, vont se retrouver pour offrir du spectacle à des milliards d’amoureux du ballon rond. Cette fois, ce sera au Brésil, le pays du roi Pelé, du 12 juin au 13 juillet prochain. L’Afrique sera bien présente avec cinq représentants: le Nigeria, le Ghana, la Côte d’Ivoire, l’Algérie et bien sûr, le Cameroun. En fait, les mêmes qu’en Afrique du Sud en 2010. Au milieu des favoris comme l’Espagne, l’Allemagne ou le Brésil et des outsiders du calibre de l’Italie et du Portugal, les équipes africaines font un peu office de faire-valoir. Mais, il faut le reconnaître, depuis 30 ans, le football africain ne cesse de franchir des étapes. A son rythme, il est vrai. De la victoire de l’Algérie en 1982 face au futur finaliste allemand (2-1) aux quarts de finale du Cameroun (1990), du Sénégal (2002) et du Ghana (2010), en passant par la qualification pour les 1/8es de finale du Maroc en 1986, du chemin a été parcouru sans conteste. Même si, particulièrement attendues lors de la première compétition du genre organisée sur le continent en 2010, ces équipes avaient déçu, hormis le Ghana. Alors, cela pourrait-il être différent cette fois?

Certains veulent y croire. C’est le cas d’Avram Grant, ancien entraîneur de Chelsea. « Je suis convaincu que les équipes africaines produiront d’excellents résultats à la coupe du monde cet été au Brésil. Je pense sincèrement qu’avec un moral au plus haut, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria pourraient franchir le cap des quarts de finale et écrire une nouvelle page de l’histoire du football africain», déclarait-il récemment dans une interview. Pour le technicien, un moral d’acier serait la formule qui permettrait aux cinq représentants de l’Afrique de tenir tête aux ténors du football mondial. Et la chaleur qui règne au Brésil en cette période de l’année pourrait aussi être à l’avantage des équipes africaines. Ce qui a fait dire à Roy Hodgson, le sélectionneur de l’équipe d’Angleterre, qu’une équipe africaine avait plus de chance de remporter la coupe du monde 2014 qu’une équipe européenne, en raison du facteur climatique. En tout cas, si l’argument est discutable, le fait est qu’aucune équipe du Vieux continent n’a jamais réussi, jusqu’à présent, à s’imposer en Amérique. Mais, rien n’est à exclure.

Gardons donc les pieds sur terre car ce qui attend ces équipes en juin sera loin d’une balade de santé. En tout cas, pour le Cameroun et le Ghana, rien ne sera facile. Les Lions se retrouvent dans la poule du Brésil, du Mexique et de la Croatie. Des réglages sont encore nécessaires mais le groupe est homogène et nul doute que cette septième participation à une phase finale de la coupe du monde peut se révéler un atout.

Le Ghana, lui, reste sur des résultats probants, notamment après le dernier Mondial où les Black Stars avaient raté une qualification en demi-finale à cause de la maladresse et de la désormais célèbre main de Luis Suarez. Si le Nigéria se retrouve dans la même poule que l’Argentine de Lionel Messi, il y a pourtant un bon coup à jouer pour les champions d’Afrique entre l’Iran et la Bosnie-Herzégovine. D’ailleurs, de nombreux techniciens voient bien les Super Eagles passer le premier tour.

Quant à la Côte d’Ivoire, meilleure nation africaine (21e mondiale) au classement Fifa d’avril, elle dispose de toutes ses chances dans un groupe assez ouvert avec la Colombie, la Grèce et le Japon. Ce serait en tout cas une belle occasion pour une équipe en fin de cycle de tenir enfin les nombreuses promesses avec ce gisement d’individualités. L’Algérie, 25e mondiale, peut également tirer son épingle du jeu dans une poule composée de la Russie, de la Corée du Sud et de la Belgique. Si les Fennecs se cherchent visiblement encore collectivement, les individualités peuvent constituer ici aussi un facteur favorable. Il faut juste espérer que chacun des représentants africains a mis toutes les chances de son côté pour aborder le rendez-vous brésilien dans de meilleures conditions, armé de l’indispensable expertise technique. Une chose est certaine, l’équipe qui se montrera la plus mature a bien des chances de passer le cap de la phase des poules qui ouvre d’autres perspectives. Une place historique dans le dernier carré, par exemple, ou même sur la plus haute marche. Impossible n’est pas africain. Du moins, dans les rêves les plus fous. 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS