Cameroun - Football. Fecafoot : Céline Eko en plein marasme

Mboafootball Lundi le 14 Juillet 2014 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La présidente du Canon Sportif de Yaoundé et présidente de la commission nationale de football féminin fait l’objet de toutes les cabales de la part de tous ceux qui l’ont pourtant soutenue hier.

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Jean René Atangana Mballa, l’ancien Secrétaire général et premier vice-président de la Fecafoot disait en parlant du football camerounais que « les alliances se nouent et se dénouent au gré des intérêts ». Ce qui arrive depuis quelque temps à Céline Eko, la présidente du Canon sportif de Yaoundé et présidente de la commission nationale de football féminin, rentre dans cette réflexion de l’ancien homme fort du Secrétariat général de l’instance faitière du football national.

Le moins que l’on puisse dire est que la période de gloire de dame Céline Eko à la Fecafoot semble terminée. Pendant près d’un an, elle a fait la pluie et le beau temps à Tsinga. Rien ne se passait sans que la belle de Sangmélima ne soit au centre des décisions. La Fecafoot sortait les griffes lorsqu’elle était attaquée dans le Canon par les membres du Conseil des Sages. Joseph Owona qui a pourtant écrit les textes du Canon a été atteint de la myopie lorsqu’il fallait appliquer ces textes pour juguler la crise au sein du club le plus titré du Cameroun. Tout cela simplement parce qu’il voulait protéger l’actuelle présidente des Mekok Mengonda. Sans aucune expérience du football féminin, le président du comité de normalisation de la Fecafoot, contre toute attente, l’avait portée à la tête de la commission nationale de football féminin à la place de la douanière de la région du Sud-Ouest, Helene Sakwe, qui était pourtant appréciée des présidents de clubs de football féminin.

Le dossier où Céline Eko a vraiment démontré qu’elle était puissance sous le ciel de la normalisation, c’est lorsqu’elle a décidé sur un coup de tête que le Tonnerre Kalara club de Yaoundé, dernier au classement du championnat, devait conserver sa place au sein de l’élite du football national. Malgré les secousses, elle avait réussi à convaincre le normalisateur en chef de la Fecafoot à porter le nombre de club de Ligue 1 à 19 sauvant ainsi son « père » Onambelé Zibi. Céline Eko Mendomo a d’ailleurs répété le même exercice au football féminin où elle a maintenu en première division, sans trop de soucis, le Canon filles de Yaoundé et Emergence Fille de son « amie » Thérèse Pauline Manguele.

Sa puissance gênait plusieurs personnes à la Fecafoot et ces personnes, comme toujours, ont mis en place une machine pour la broyer. De fil en aiguille, on a réussi à convaincre les responsables de la Fecafoot qu’elle traite avec Roger Milla, Abdouraman Hamadou et tous ceux qui sont contre le comité de normalisation. Les déboires de Céline Eko à Tsinga ont commencé quelques semaines avant la Coupe du monde. Son nom a mystérieusement disparu de listes dressées par la Fecafoot pour le mondial Brésilien. Les mêmes personnes ont monté les présidents de clubs de football féminin pour contester son autorité et exiger ni plus ni moins que son remplacement à la tête de la commission.

Dans les nouveaux textes de la Fecafoot en chantier à Tsinga, il est prévu que les vice-présidents de la Fecafoot seront les présidents des commissions de football féminin, de football jeune, de la Ligue de football professionnel et des corpos et vétérans. Il est donc question pour les pourfendeurs de Céline Eko de tout faire pour qu’elle perde sa robe de présidente de commission pour ne pas se retrouver au mois de novembre à l’une des vice-présidences de la Fecafoot.

Le combat est si rude que même Nyassa Soleil, son défenseur de toujours lui a tourné le dos. Céline Eko est consciente qu’elle a été louchée, léchée et lâchée. Et quand la femme se fâche les secrets sont dehors comme dit l’artiste. Il n’est pas surprenant aujourd’hui qu’elle soit en tête des présidents de clubs qui veulent arrêter le championnat pour revendiquer les retombées de la Coupe du monde, mettant ainsi en difficulté Joseph Owona, son mentor d’hier qui est déjà très perturbé en ce moment. Un geste qu’elle n’aurait pas fait il y a quelques mois lorsqu’elle était dans les bonnes grâces du prince de Mvengue.

René Mouandjo à Douala

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