Ukraine. Guerre froide: Churchill a appelé les Etats-Unis à une frappe nucléaire visant la Russie (journal)

Ria Novosti Lundi le 10 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le premier ministre britannique à l'époque de la Seconde guerre mondiale Winston Churchill a plusieurs fois appelé les Etats-Unis à porter une frappe nucléaire préventive contre l'URSS afin d'arrêter l'avancée du communisme en Occident et de remporter la guerre froide, annonce un rapport d'un agent du FBI, déclassifié récemment et publié par le quotidien The Daily Mail.

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"Dans le rapport rédigé par un agent du FBI, il est annoncé que Churchill demandait avec persistance le sénateur républicain Styles Bridges de persuader le président américain  Harry Truman de procéder à une frappe nucléaire afin de "raser le Kremlin de la surface terrestre " et de transformer l'Union soviétique en un "problème insignifiant", lit-on dans les extraits du document publié par le journal.  

Selon l'agent du FBI, le premier ministre britannique a également annoncé dans son message, que "la Russie attaquerait les Etats-Unis dans deux ou trois ans, après avoir obtenu sa bombe atomique et alors, la civilisation disparaîtrait ou serait rejetée à de nombreuses années en arrière".

Le journal indique que le premier ministre britannique était tellement préoccupé par les actions de l'Union soviétique, qu'il était prêt à sacrifier des milliers de Soviétiques "pour protéger la civilisation de la menace émanant de l'Union soviétique et pour remporter la victoire dans la guerre froide".
 


"Un mur s'élève entre la Russie et l'Europe", selon le premier ministre polonais

La Pologne veut bien dialoguer avec Moscou, mais dans le cadre de l'UE et de l'Otan: telle est l'idée principale de la nouvelle stratégie de sécurité nationale polonaise, écrit lundi le quotidien Kommersant.

"En 2014 nous avons célébré le 25e anniversaire de notre indépendance, le 15e de notre adhésion à l'Otan et le 10e de notre intégration à l'UE. Notre pays a profité de cette période mieux que tout autre État postcommuniste. Et à partir du 1er décembre un Polonais, l'ex-premier ministre Donald Tusk, présidera le Conseil européen. C'est la meilleure preuve des succès réalisés par la Pologne pendant ce dernier quart de siècle", a déclaré Grzegorz Schetyna. Selon ce dernier, le nouveau secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg et la chef de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini se sont d'abord rendus à Varsovie, ce qui témoigne également de la solidité des positions polonaises à l'UE et à l'Otan.

Mais les résultats positifs de l'année s'arrêtent là, selon lui. "2014 restera dans l'histoire comme l'année pendant laquelle, cent ans après début de la Première Guerre mondiale, la Russie a remis en question l'ordre international établi en Europe après la Guerre froide. L'Ukraine a été attaquée sans déclaration de guerre", rappelle le ministre. Il a toutefois affirmé que Varsovie n'aspirait pas à durcir les sanctions contre la Russie. "Nous ne voulons pas que notre politique vis-à-vis de la Russie se réduise aux sanctions. Mais malheureusement, avec d'autres pays de l'UE; nous ne voyons pas d'autre moyen de persuader la Russie de changer sa politique à l'égard de l'Ukraine. La montée de l'isolationnisme et des sentiments antioccidentaux, le déni des valeurs européennes – tout cela érige un mur séparant la Russie de l'Europe", déplore-t-il.

"La Pologne se positionne comme un pays suivant le sillage de la politique de défense de l'Otan et de l'UE", explique Larissa Lykochina du Secteur d'études des processus de transformation sociale dans les pays d'Europe de l'Est. La stratégie polonaise de défense nationale, revue après le sommet de l'Otan en septembre et signée la semaine dernière par le président Bronislaw Komorowski, est du même acabit. Varsovie y a défini quatre priorités: la coopération avec l'UE, l'Otan, la présence des USA en Europe et les relations avec Moscou.

Selon les experts, la position exprimée par le ministre polonais des Affaires étrangères s'explique, entre autres, par les élections de l'année prochaine. La première ministre polonaise Ewa Kopacz a affirmé à plusieurs reprises que Varsovie n'avait pas l'intention de s'ingérer dans la crise ukrainienne. Cependant l'opposition, notamment le parti Droit et justice de Jaroslaw Kaczynski, exige une solidarité active avec Kiev et une position plus intransigeante vis-à-vis de Moscou.
 


Mistral/Russie: l'Otan ne veut pas s'ingérer dans l'affaire (source)


La question de livraison des porte-hélicoptères Mistral construits par la France pour Moscou doit être décidée "par les parties impliquées", a déclaré à RIA Novosti une source au sein de l'Alliance atlantique.

Auparavant, plusieurs médias occidentaux ont rapporté qu'un groupe de congressistes américains avaient adressé une lettre au secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg invitant l'Alliance à racheter à la France les porte-hélicoptères de classe Mistral commandés par la Russie, ou à les prendre à bail.

"Nous pouvons confirmer que le SG de l'Otan a reçu cette lettre. Il s'agit d'une affaire concernant les parties impliquées", a indiqué l'interlocuteur de l'agence s'exprimant sous couvert de l'anonymat.

Selon la source, l'Otan "s'attend à ce que tous les alliés adoptent les décisions au niveau national en tenant compte du contexte actuel des relations entre l'Otan et la Russie".

L'idée d'acheter ou de prendre à bail les bâtiments de projection et de commandement (BPC) construits en France pour la Russie avait déjà été suggérée par des congressistes américains à l'ex-secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen. Formulée fin mai, cette initiative n'a pas trouvé d'écho au sein de l'Alliance atlantique. L'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Otan, Lewis Douglas, a alors déclaré que l'Alliance n'avait pas intérêt à acheter ces BPC.
 


Les sidérurgistes russes portent plainte contre l'UE

Le plus grand producteur d'alliages ferreux de Russie, l'usine électrométallurgique de Tcheliabinsk, suit l'exemple des producteurs d'engrais russes et conteste les décisions de la Commission européenne devant la Cour de justice de l'Union européenne au Luxembourg, écrit lundi le quotidien Izvestia.

L'usine de Tcheliabinsk et la société Kouznetskie ferrosplavy de Novokouznetsk s'opposent à l'adoption de taxes anti-dumping sur la fourniture de ferrosilicium (alliage nécessaire pour produire de l'acier réfractaire) en provenance de Russie. Ces deux usines appartiennent à l'homme d'affaires Alexandre Aristov et produisent pratiquement 100% du ferrosilicium de Russie et 80% de la production totale d'alliages ferreux du pays.

La Commission européenne a adopté en avril 2014 des taxes anti-dumping contre tous les producteurs russes de ferrosilicium pour une durée de 5 ans.

Le montant de cette taxe est restrictif car la Russie ne fournit pas de ferrosilicium en Europe à ces conditions - seulement d'autres types d'alliages ferreux dans des quantités insignifiantes.

Le 26 octobre 2011, l'usine de Tcheliabinsk avait déjà échoué à contester les mesures européennes anti-dumping. La Cour de l'UE avait décliné sa première plainte et même condamné les Russes à payer les frais de justice des deux parties.

Les intérêts de l'usine de Tcheliabinsk sont représentés, à la Cour de justice, par l'avocat Bogdan Evtimov, qui fut chargé de l'affaire contre l'adoption de taxes anti-dumping par l'UE contre les producteurs d'engrais russes Akron et Evrokhim, lancée en 2008 mais perdue en 2011.

"Il sera très difficile de contester la décision de la Commission européenne à la Cour de justice de l'UE. Mes observations et la pratique des affaires avec la Commission montrent que ces décisions sont pratiquement toujours prises au profit des industriels européens, même en présence d'arguments tangibles de la partie adverse. La Cour de l'UE et une cour pour les pays de l'UE, et rendre une décision à l'encontre des Européens signifierait priver ses propres producteurs de privilèges par rapport à un autre État. C'est difficile, et si une telle décision était rendue au profit de la partie russe, ce serait un précédent bénéfique pour tous les producteurs du pays", résume Bogdan Evtimov.
 


Russie-Chine: les présidents évoquent le yuan

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping  ont évoqué la possibilité de paiements en yuans dans les domaines les plus différents, a annoncé dimanche le porte-parole du chef de l'Etat russe Dmitri Peskov.

"Une grande attention a été prêtée au sujet de payement en yuans dans les domaines les plus différents, dont celui très sensible de la coopération militaire et technique, ce qui contribuerait au renforcement du yuan en tant que devise régionale de réserve", a indiqué le porte-parole.

Lors de l'entretien tenu en marge du sommet de l'APEC, Vladimir Poutine a offert à son homologue chinois un nouveau smartphone russe YotaPhone 2 à double écran portant les symboles de la Russie, de la Chine et de l'APEC.
 


Poutine-Obama: bref entretien à Pékin (journal)

Les présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Barack Obama, se sont rencontrés lundi en marge du 22e sommet annuel du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) qui se déroule à Pékin, rapporte le quotidien russe Kommersant.

Selon le journal, le chef de l'Etat russe est arrivé en retard de quelques minutes pour la "photo de famille" dans une petite salle où tous les dirigeants de l'APEC s'étaient déjà réunis. Le président américain a été le premier à le voir et l'a salué de la main.

Vladimir Poutine s'est approché de Barack Obama. Les présidents se sont salués et ont engagé un entretien qui a duré sept à huit minutes. Ensuite, tous les dirigeants sont allés poser pour la photo.
 


APEC: Obama absent de la réunion avec les entrepreneurs

Le président américain Barack Obama et le premier ministre australien Tony Abbott étaient absents de la réunion avec le conseil des hommes d'affaires de l'APEC, a déclaré le président de la banque russe VTB Andreï Kostine.

"Ni M.Obama, ni M.Abbott n'ont pris part à la réunion avec les entrepreneurs", a fait savoir M.Kostine.

La réunion entre les dirigeants des pays de l'APEC et les membres du Conseil consultatif des gens d'affaires s'est déroulée lundi à Pékin à huis clos. Selon le président du Fonds russe d'investissements directs (RDIF) Kirill Dmitriev, les Etats-Unis étaient représentés à la réunion, "mais pas par le président".

"Obama était absent l'année dernière également, et certains représentants des pays de l'APEC avaient été un peu surpris"
 


Ukraine: éviter de recourir à la force (Moscou)

La Russie appelle les Etats-Unis à ne pas encourager Kiev à recourir de nouveau à la force armée pour tenter de régler la crise en Ukraine, a déclaré samedi aux journalistes le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à l'issue d'une rencontre avec son homologue américain John Kerry en marge du sommet de l'APEC à Pékin.

"L'essentiel est de ne pas encourager les idées qui s'imposent à Kiev et selon lesquelles il est nécessaire de retrouver ses forces pour revenir aux méthodes musclées de règlement de la crise", a déclaré M. Lavrov.

Selon lui, il est très important de "faire en sorte que les autorités de Kiev honorent leurs engagements qui consistent à apporter une solution politique à la crise en Ukraine".

Le ministre russe a invité Washington à contribuer à la désescalade des tensions dans le sud-est de l'Ukraine et à favoriser le dialogue entre les responsables de Kiev et les dirigeants des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.

"Nous mettrons pour notre part tous les moyens en œuvre pour qu'il en soit ainsi dans nos contacts avec et les insurgés et les autorités de Kiev", a conclu M. Lavrov.

 


Sécurité européenne: Gorbatchev prône la participation de la Russie

Il faut revenir aux projets de construction du système de sécurité collective en Europe qui comprendrait la Russie, a déclaré samedi soir à Berlin  l'ex-président soviétique Mikhaïl Gorbatchev lors du Forum de la nouvelle politique, organisation crée à son initiative.

"J'estime que nous nous sommes assurés une fois de plus que la sécurité européenne ne peut exister que pour l'ensemble de l'Europe. Aucune tentative de résoudre ce problème par l'Otan ou par la politique de défense de l'UE ne peut donner de résultats positifs. Je dirais plus, ces tentatives sont simplement contreproductives. La seule issue est de revenir aux projets et aux dessins de la construction du nouveau système de sécurité collective européenne qui assurerait des garanties à tous ses participants", a souligné M.Gorbatchev.
 


Gorbatchev appelle à prêter l'oreille à Poutine

L'ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, arrivé à Berlin pour la célébration du 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin, a appelé l'Occident à lever les sanctions contre la Russie, et à prêter l'oreille au discours du président russe Vladimir Poutine fait au club de discussion Valdaï, mais aussi à essayer d'unir les forces politiques internationales pour aider l'Ukraine.

Dans son discours au club Valdaï, Poutine a critiqué la politique de l'Occident et présenté les défis mondiaux actuels, en appelant à un dialogue égal et au respect de la position de la Fédération de Russie.

« J’ai découvert dans le discours de Poutine un désir de trouver des moyens pour réduire les tensions et pour créer de nouveaux cadres de partenariats en perspective », a noté Gorbatchev.
 


Le chasseur chinois J-31 sera équipé d'un propulseur russe

Le J-31, chasseur furtif chinois de cinquième génération destiné à l'exportation, sera équipé d'un propulseur russe RD-93, a annoncé lundi à RIA Novosti Sergueï Kornev, chef de la délégation de l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) au salon aéronautique de Zhuhai (Chine).

"On estime que le J-31, équipé de propulseur russe RD-93 et destiné à l'exportation, est capable de concurrencer l'avion américain de cinquième génération F-35 sur les marchés régionaux", a indiqué le responsable.

Il a rappelé que la Chine a mis au point deux chasseurs de cinquième génération, le J-20 et le J-31, capables de rivaliser avec le F-35 américain et le T-50 russe.

"Le programme es ambitieux, mais tout à fait réaliste, surtout si l'on tient compte du coût élevé du F-35 et de certains problèmes lors de sa mise au point", a souligné le responsable.

Le salon aéronautique de Zhuhai se tiendra du 11 au 16 novembre.
 


Coopération scientifique: pas de sanctions russes contre les USA (Moscou)

Moscou n'a pas l'intention de décréter contre les Etats-Unis des sanctions frappant la coopération scientifique entre les deux pays, a déclaré samedi l'ambassadeur russe à Washington Sergueï Kisliak.

"Nous n'allons pas infliger de sanctions visant la coopération scientifique. La Russie reste ouverte à cette coopération et a tout intérêt à la promouvoir", a déclaré l'ambassadeur.

Selon lui, Moscou est parfaitement conscient du caractère mutuellement avantageux de la coopération scientifique internationale.

"La Russie souhaite multiplier les liens entre chercheurs", a conclu le diplomate.
 


Les USA élargissent leurs sanctions contre la Russie (financier US)

Les Etats-Unis continuent d'élargir leur programme de sanctions contre la Russie, estime Richard Newcomb, ex-directeur du Bureau de contrôle des actifs étrangers (OFAC) du département américain du Trésor.

Selon lui, il s'agit de sanctions sectorielles spéciales (special sectoral sanctions) qui supposent une pression économique.

"L'architecture de ce programme continue à être mise au point et développée. Les sanctions économiques constituent l'arme principale de l'administration Obama", a déclaré M. Newcomb lors d'une conférence annuelle sur le droit de la sécurité nationale, tenue à Washington.

Selon l'ancien directeur de l'OFAC, les autorités américaines n'envisagent pas pour le moment d'abolir les sanctions décrétées contre Moscou.

Les relations entre la Russie et l'Occident se sont dégradées sur fond de crise en Ukraine. Fin juillet, les Etats-Unis et l'UE ont instauré des sanctions contre plusieurs secteurs de l'économie russe. Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires en provenance des pays ayant décrété des sanctions à l'encontre de la Russie.
 


Le smartphone russe YotaPhone 2 homologué par le FSB (Rostec)

Le nouveau smartphone russe à double écran YotaPhone 2 a obtenu un certificat de sécurité pour le cryptage de données auprès du Service fédéral de sécurité (FSB), a annoncé vendredi le holding russe de hautes technologies Rostec.

"La société privée Yota Devices a obtenu un certificat de sécurité du FSB russe pour son smartphone YotaPhone 2 qui sera présenté à la fin de 2014", a indiqué Rostec dans un communiqué.

Le certificat de sécurité KS1 permet à YotaPhone de crypter les données ne constituant pas un secret d'Etat. "Il garantit qu'il sera impossible d'avoir accès aux codes de cryptage sans un décodeur", a expliqué Vladislav Martynov, directeur général de Yota Devices, cité dans le communiqué de Rostec.

Le YotaPhone, un projet à 100% russe, est le premier smartphone au monde à comporter deux écrans dont l'un - un e-Ink – fonctionne même quand la batterie est vide.
 


Bouclier US: aucun obstacle pour les missiles russes (député)

Les missiles russes sont en mesure de surmonter le bouclier américain le plus sophistiqué, mais Moscou dénonce la montée des tensions provoquée par les Etats-Unis qui déploient près des frontières russes un système de défense antimissile capable de remplir des missions offensives, a indiqué le député de la Douma Franz Klintsevitch à RIA Novosti.

"En cas de conflit mondial, nous pourrions sans aucun doute surmonter n'importe quel système de défense antimissile. Nous avons suffisamment de forces et de moyens à cet effet, surtout en ce qui concerne les armes de haute précision et les missiles de croisières basés en mer et au sol. Ces missiles triomphent facilement des boucliers les plus sophistiqués qui soient", a déclaré vendredi M.Klintsevitch, membre de la Commission de la défense de la chambre basse.

L'Agence américaine de défense antimissile a confirmé vendredi un test réussi du système antimissile Aegis dans le Pacifique. L'agence Reuters a pour sa part annoncé, citant ses propres sources, qu'une version modernisée d'Aegis - baptisée Aegis Ashore - serait déployée en 2015 en Roumanie.

Le rapprochement de ces infrastructures militaires des frontières russes ne manque pas de préoccuper Moscou, car ces missiles "peuvent être utilisés comme des armements offensifs", affirme le député.

Selon lui, personne ne doute aujourd'hui que le bouclier américain soit dirigé contre la Russie et qu'il ne vise pas à neutraliser la prétendue menace iranienne.

"Mais les Etats-Unis sont arrivés en retard, car nous sommes désormais capables de franchir ce bouclier", a constaté Franz Klintsevitch.

D'après lui, la position destructrice adoptée par Washington qui tente de  déstabiliser la situation militaire et politique dans le monde ne profite à personne.

"Nous n'avons pas de velléités agressives, mais il vaut mieux ne pas nous déranger. Nous sommes aujourd'hui en mesure de nous protéger et de protéger notre territoire et nos citoyens. Il faut que tout le monde en soit bien conscient", a conclu le parlementaire.
 


Mistral: des congressistes US invitent l'Otan à racheter les navires

Huit membres du Congrès américain ont adressé une lettre au secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg invitant l'Alliance à racheter à la France les porte-hélicoptères de classe Mistral commandés par la Russie, a annoncé le site d'information EUobserver.

Selon les congressistes, une telle solution allégerait les pertes financières de Paris.

Le 6 novembre, le premier ministre Manuel Valls a déclaré que la livraison de ces bâtiments de guerre à la Russie était pour le moment impossible.

"Vous connaissez la position française. Aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies pour leur livraison à la Russie", indiqué le chef du gouvernement français.

Selon un représentant d'une structure russe chargée de la coopération technico-militaire, la France pourrait différer de trois mois la livraison du premier porte-hélicoptères à la Russie. Il a fait savoir que le contrat signé avec les autorités françaises prévoyait cette possibilité et que ce retard n'entraînerait aucune pénalité.

L'idée d'acheter ou de prendre à bail les bâtiments de projection et de commandement (BPC) construits en France pour la Russie avait déjà été suggérée par des congressistes américains à l'ex-secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen. Formulée fin mai, cette initiative n'a pas trouvé d'écho au sein de l'Alliance atlantique. L'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Otan, Lewis Douglas, a alors déclaré que l'Alliance n'avait pas intérêt à acheter ces BPC.

Cet avis est partagé par les experts persuadés que l'Alliance n'a pas besoin de ces bâtiments premièrement parce qu'elle n'a pas d'argent pour les exploiter et deuxièmement, parce qu'ils sont conçus pour accueillir des hélicoptères et des moyens de débarquement uniquement russes.
 


Troupes russes en Ukraine: Moscou conseille de cesser les élucubrations
 

L'Occident ferait bien de cesser ses élucubrations concernant la présence de troupes russes près des frontières ukrainiennes et d'adresser ses craintes à ce sujet à la source ayant inventé ce mensonge, a indiqué vendredi à RIA Novosti un porte-parole du ministère russe de la Défense.

"Nous invitons nos partenaires occidentaux à adresser désormais les craintes qu'ils éprouvent concernant la présence inexistante de forces russes à la source ayant inventé ce mensonge", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

Le ministre canadien des Affaires étrangères avait antérieurement affirmé que les autorités du pays étaient vivement préoccupées par les informations selon lesquelles des troupes russes se rapprocheraient de la frontière ukrainienne.

"Nous demandons à la Russie de retirer immédiatement ses troupes", a indiqué le chef de la diplomatie canadienne, soulignant qu'Ottawa "surveillerait de près la situation".

Le ministère russe de la Défense a fait savoir à cette occasion que les propos de ce genre émanent d'une seule source. Cette source n'est pas d'origine ukrainienne, même si elle se trouve à Kiev.
 


Guerre en Ukraine: des sites internet bloqués au Kazakhstan

Le Kazakhstan a bloqué jeudi l'accès aux sites internet appelant à participer aux hostilités en Ukraine, a rapporté l'agence News Kazakhstan se référant au Parquet général du pays.

"Le Comité des télécommunications a bloqué, sur décision du Parquet général, l'accès aux vidéos justifiant le terrorisme, ainsi qu'aux sites internet appelant à participer aux hostilités sur le territoire ukrainien", a indiqué l'agence.

Le Parquet général du Kazakhstan avait antérieurement annoncé que des mercenaires kazakhs se rendaient dans des points chauds, notamment en Afghanistan, en Irak, en Syrie et en Ukraine, malgré la peine pénale qu'ils encourent.

Le Code pénal kazakh interdit aux citoyens du pays de participer aux conflits armés et hostilités à l'étranger, même s'il ne s'agit pas de mercenariat. Ce délit est passible d'une peine de sept ans de prison.

Les autorités de Kiev ont lancé le 15 avril une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch en février dernier. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait près de 4.000 morts, dont les 298 passagers et membres d'équipage du Boeing malaisien abattu le 17 juillet.

Le 5 septembre, Kiev a signé avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk (DNR et LNR) un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie et de l'OSCE. Bien que le cessez-le-feu soit globalement respecté, selon les observateurs, les deux parties s'accusent mutuellement de violer la trêve.

Les forces de la DNR ont notamment annoncé jeudi avoir repoussé une attaque de chars lancée par l'armée ukrainienne dans une banlieue de Donetsk.

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