Dans un courrier envoyé hier à la Fifa (Joseph Blatter) et arrivé au siège de la Fécafoot ce mardi matin, le vice-président du Comité de normalisation a décidé de quitter le navire en pleine tempête qu’est la Fécafoot.

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Ce mardi matin, Joseph Owona a reçu une lettre recommandée à lui adressée par Prince Emmanuel Ngassa Happi, vice-président du Comité de normalisation. Dans ce courrier, le président historique de l’Union sportive de Douala annonce sa démission du comité de normalisation et indique les raisons pour lesquelles il jette l’éponge.

Le Prince Emmanuel Ngassa Happi pense que les missions du comité de normalisation ne sont pas respectées par son président qui décide seul et traite les autres membres dudit comité comme des faire-valoir. Le désormais ancien vice-président du Comité de normalisation pense aussi que le comité de normalisation doit se rendre compte du constat d’échec de son règne car après deux prorogations, l’on ne semble toujours pas en mesure de voir le bout du tunnel. Il estime que de par sa stature d’encadreur de la jeunesse camerounaise, de Chef traditionnel, de respectable dirigeant sportif qu’il a été et de par ses principes de vie, il ne peut plus continuer à fonctionner dans le cadre du comité de normalisation.

L’on se souvient que dès le lendemain de l’installation du Comité de normalisation, le Prince Emmanuel Ngassa Happi avait demandé qu’un audit soit commandé pour savoir exactement quelle était la situation à leur arrivée. Chose qu’avait refusé Joseph Owona sans que l’on ne sache exactement pourquoi. On se souvient aussi que le Prince Ngassa Happi avait été le premier à décrier ouvertement et par écrit, il y a quelques mois, la gestion de Joseph Owona à la tête du Comité de normalisation. Enfin l’on sait que lors des dernières opérations de renouvellement des instances dirigeantes de la Fécafoot dans les départements et les régions, 7 membres du Comité de normalisation avaient reçu chacun 6 millions de Fcfa, tandis que Ngassa Happi, N’Hanack Tonye et Mouangue Kobila n’avaient reçu que 2,9 millions Fcfa.

Des frustrations et d’autres qui, ajoutées aux principes de vie de l’homme et aux conseils de ses proches, ont sans doute fini de le convaincre de s’en aller, tout en n’oubliant pas de souhaiter « bonne chance » à ses pairs du Comité de normalisation.

Cette démission porte un sérieux coup au Comité de normalisation et ne va sans doute pas manquer de faire parler dans les prochaines heures, les prochains jours et les prochaines semaines. Surtout, elle pourrait donner des idées à d’autres membres qui, on le sait, ne sont plus d’accord avec la gestion de Joseph Owona et qui ne prennent même plus la peine de se présenter aux réunions du Comité de normalisation. Affaire à suivre

René Mouandjo

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