Lions indomptables. ALBERT NGUIDJOL : "FINKE A GAGNÉ BEAUCOUP DE MATCHES POUR RIEN ET N’A PERDU QUE DES MATCHES QU’UN BON ENTRAÎNEUR NE PERD PAS"

C.P: Albert Nguidjol Mercredi le 13 Mai 2015 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Albert Nguidjol : Le renouvellement du contrat de l’actuel entraîneur des Lions Indomptables du Cameroun rentre dans le cadre de ces faits divers sans tête ni queue et sans fondements solides qui meublent le quotidien de la vie au Cameroun et singulièrement de la vie dans le football camerounais.

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Voici une décision qui manque de conviction et de consistance et qui met a nue la légèreté de la gestion du football au pays de Roger Milla d’une part et d’autre part qui trahit la l'amateurisme qui entoure l’évaluation des états de service des coopérants étrangers, notamment des coopérants Européens chez nous.

 

Le renouvellement du contrat de l’actuel entraîneur des Lions Indomptables du Cameroun rentre dans le cadre de ces faits divers sans tête ni queue et sans fondements solides qui meublent le quotidien de la vie au Cameroun et singulièrement de la vie dans le football camerounais. Voici une décision qui manque de conviction et de consistance et qui met a nue la légèreté de la gestion du football au pays de Roger Milla d’une part et d’autre part qui trahit la l'amateurisme qui entoure l’évaluation des états de service des coopérants étrangers, notamment des coopérants Européens chez nous.

 

Quand il s’agit du sport, un domaine ou la rigueur (s’il y en a encore au Cameroun) la moralisation (qui a foutu le camp depuis très longtemps) et l’objectivité sont les maître-mots qui doivent guider chaque décision tant sur le plan technique qu’administratif, renouveler le contrat de cet entraîneur sur la base unique de ses 6 défaites sur 23 matches joués, nous renvoie soit dans un parterre théâtral pour admirer la comédie de Jean Miché Kankan, Otsama ou encore Essindi Mindja ou simplement dans une mascarade digne de la cacophonie et du désordre ambiant dignes de la cave d’Ali Baba.

 

En terme de victoires ou de défaites en sport, et singulièrement en football, il y a des défaites qui rassurent et qui promettent des lendemains meilleurs, tout comme il y a des victoires qui mettent à nue les limites d’un entraîneur et d’un système et qui donne le signal d’alarme aux décideurs de changer de fusil d’épaule car le bout du tunnel est atteint (pour emprunter la terminologie de l’autre).

 

Dans un cas comme dans l’autre, M. Finke a gagné beaucoup de matches pour rien et n’a perdu que des matches qu’un bon entraîneur ne perd pas, des matches qu’un bon entraîneur empêche à son équipe de perdre et pourtant il en avait les moyens humains et matériels. Aucun responsable sérieux ne peut renouveler le contrat d’un entraîneur dont la courbe des résultats ne rassure pas tout au moins dans le moyen terme. Ceci relève réellement de la bêtise et de la corruption.

 

Quand on côtoie au quotidien les exigences de la performance sportive et l’assurance des effets secondaires et les retombées diverses de cette même performance dans la solidification de l’espérance de vie d’un groupe, d’une équipe. On se rend compte que jusqu’ici le football camerounais marche la tête en bas et les jambes en l’air et c’est sûr que M. Finke s’en moque seul devant le miroir de sa sale de bain, car il sait pertinemment qu’il nous a trompés en aller et retour et sur notre propre terrain.

 

Pour la petite histoire, je voudrais juste rappeler aux uns et autres que M. Finke est l’entraîneur Européen qui a eu les plus mauvais résultats à la tête des Lions Indomptables. C’est le seul entraîneur Européen qui depuis l’indépendance n’a pas  fait parler du Cameroun de manière impressionnante même après une défaite. Pourtant, nous connaissons et aimons le football et nous savons accepter les défaites même les plus amères comme celles contre le Congo en 1/2 finale de la CAN de 1972 à Yaounde sep...sep avec Peter Schnittger, contre l’Egypte à la finale de la CAN 1986 avec Claude Leroy, contre l’Angleterre en ¼ de finale de la Coupe du Monde 1990 avec Nepomniachi, ou celle de la ½ finale de la Can en 1992 contre la Côte d’Ivoire avec philippe Redon, ou celle contre l’Egypte en 2008 à la finale de la CAN avec Shaeffer etc…

 

Je vais conclure en disant également que depuis notre indépendance M. Finke est jusqu’ici le seul entraîneur Européen qui a pu faire renouveler son contrat à la tête du banc de touche des Lions Indomptables du Cameroun.

 

Voici donc autant de contradictions qui  ne nous honorent pas, ne nous honoreront jamais et qui ne serviront jamais de source d’inspiration encore moins de modèle d’excellence à la jeunesse africaine en général et à la jeunesse camerounaise en particulier.

 

Des contradictions honteuses comme celles-ci ne rapporteront rien au Cameroun, alors rien du tout, ou si oui,  aux petits coquins et charlatans du Renouveau qui reçoivent sans honte des petits pots de vin par-ci par-la, en sacrifiant à l’autel de la gabegie, de la corruption et de l’ignorance l’honneur de tout un peuple et la rage de vaincre de toute une jeunesse.

 

 

 

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