Cameroun - Football. Fécafoot: Tombi A Roko comme un héros

Arthur Wandji | La Nouvelle Expression Vendredi le 02 Octobre 2015 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Près d’un millier de personnes est venu vivre hier, l’installation du nouveau président entre hommages, applaudissements et chants de victoire.

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«Tombi président…Tombi président…Tombi président (bis)». Ils étaient près d’un millier à scander le nom du nouveau patron du football camerounais ce mercredi 30 septembre 2015. Il est 15h15 au siège de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) au quartier Tsinga à Yaoundé. Le soleil est à son zénith. Tombi A Roko, le président nouvellement élu, vient d’être officiellement installé par le président du Comité de normalisation, Joseph Owona. Quelques membres de la nouvelle équipe dirigeante et ceux du Comité de normalisation sortent de la salle de conférence, pour une «photo de famille», à l’esplanade de la Tour. Des agents de la police les entourent. «Reculez s’il vous plait. Allez derrière, faites de la place s’il vous plait», crie à haute voix, l’un des policiers dans son uniforme de couleur noire, casque sur la tête, matraque entre les mains. Place aux photos : cameras, appareils photos et téléphones se bousculent dans les airs. Chacun essaie comme il peut, de capturer une image du nouveau président. Une foule de personnes a envahi les lieux. Ce sont des employés de la Fécafoot, des amis et des proches du successeur d’Iya Mohammed.

Les applaudissements n’en finissent pas. L’enthousiasme est débordant. Les oreilles se tendent et attendent des annonces du nouveau président. Rien, aucun mot. De la main droite, Tombi A Roko se contente de faire des signes pour saluer ses «supporters». L’occasion pour les quatre groupes de danse, et les différentes fanfares d’hausser la musique. On danse, on crie, on chante, alors que Tombi A Roko et son cercle se retirent, accompagnés par des applaudissements. «Va de l’avant président. Nous sommes tous derrière toi», lance un jeune homme vêtu d’un pantalon jean bleu et un t-shirt blanc. Il trouve que Tombi A Roko est incontestablement l’homme qu’il faut à la présidence de la Fécafoot. «De tous ceux qui voulaient être président, je crois que c’est monsieur Tombi qui peut vraiment apporter le changement. Pour avoir été aux côtés de monsieur Iya Mohammed, il a de l’expérience. Je suis convaincu qu’il connait mieux que quiconque cette Fédération», dit-il.

 

Des défis importants

 

Tombi lui, espère réconcilier tout les acteurs du football camerounais. «Aujourd’hui, il y a un Comité exécutif, une Assemblée générale, mais nous comptons aussi sur ceux qui sont à l’extérieur pour construire ensemble», indiquait l’ancien secrétaire général de la Fécafoot. Les défis qui l’attendent lui et son équipe sont énormes et complexes. Il s’agit entre autre de la réconciliation dont il parle, mais aussi de la construction d’infrastructures dignes de ce nom. La nouvelle équipe devra également se concentrer sur l’organisation des championnats de football jeune, et de football féminin. Il faut préparer la relève, et redonner espoir aux jeunes talents. Chez les garçons, les sélections nationales inférieures (minimes, cadets, junior, espoirs et A’) ne font plus le poids avec les autres nations, depuis plus de trois ans. Pareil pour chez filles. Les entraîneurs sont souvent obligés d’aller chercher leurs joueuses dans les lycées et collèges,pendant les Jeux de la Fenasco. Excepté la D1 qui ne se joue jamais sans interruption, les divisions inférieures elles, sont quasi inexistantes. Or, la génération des Christine Mani, Aboudi Onguéné et Gaëlle Enganamouit n’est pas éternelle. Les jeunes et les filles, voilà peut-être par où l’avenir devrait commencer.

 

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