Achille Emana, Modeste Mbami, Idriss Carlos Kameni, Alexandre Song, Achille Webo, etc...

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Achille Emana: «Faire confiance à l’entraîneur»

L’ambiance a toujours été bonne. C’est juste qu’au match aller le coach Denis Lavagne a eu à mettre sur pied une équipe et un système de jeu qui n’ont pas marché. Aujourd’hui nous avons un nouvel entraîneur, Jean Paul Akono qui va certainement mettre en place une autre équipe dont je ne sais pas encore si elle sera offensive ou défensive. Nous avons à cœur de remonter le score et il sait clairement ce qu’il a à faire pour que nous puissions gagner. C’est vrai qu’aujourd’hui on pense que le coach a fait appel à des « sapeurs pompiers » mais je crois qu’il faut simplement lui faire confiance puisque c’est un professionnel, il faut donc lui donner les possibilités de pouvoir nous faire gagner ce match. La recette n’est pas magique, il faut mettre les atouts, chacun devrait prendre ses responsabilités par et surtout donner bonne impression au public qui attend beaucoup de nous car ça fait des années que le Cameroun broie du noir. Je ne connais pas particulièrement l’équipe capverdienne mais je suis sûr qu’elle se prépare pour maintenir le score ou faire un hold-up. De toutes les façons, je ne m’intéresse pas à l’adversaire ; ce qui importe le plus ce sont mes partenaires et moi. Personnellement j’ai envie de gagner ce match puisque le Cameroun absent pour la deuxième fois consécutive à une Coupe d’Afrique est un gros déshonneur pour nous. J’ai vraiment été flatté par l’accueil chaleureux que le public nous a réservés lors de nos différentes séances d’entraînement et je souhaite que cela suive dimanche au stade.


Modeste Mbami: «L’ambiance a vraiment changé dans la tanière»

En tant que sportif de haut niveau, nous prenons sportivement ces critiques qui laissent croire qu’on a appelé des « vieux joueurs ». Nous en rigolons entre potes et n’en faisons pas un problème. Dans un pays comme le Cameroun où les gens aiment le football, chacun a son opinion à donner sur les choix du coach surtout en ce moment où les Camerounais ont soif de victoires. Ce que nous retenons c’est que nous devons gagner. Dès mon arrivée dans la tanière j’ai vu que l’ambiance a vraiment changé, il y a une certaine harmonie que nous n’avions plus observée il y a plusieurs années. Vous savez que lorsque les choses vont mal je ne fais pas dans la langue de bois. Si je confirme aujourd’hui qu’il y a une certaine sérénité dans le groupe, c’est vrai ! Et puis, les années sont passées et les gens ont grandi, ils ont sans doute compris qu’on a perdu beaucoup de temps et qu’on ne gagne pas dans le conflit. On sent que tout le monde veut désormais tirer dans le bon sens et lutter pour la même cause, celle de notre pays. Nous sommes tous concentrés pour le match de dimanche prochain et comptons donner le meilleur de nous-mêmes.


Alexandre Song: «L’apport du douzième homme est capital»

C’est un gros challenge, un défi excitant car remonter trois buts face au Cap-Vert n’est pas chose aisée. Certes, le défi est grand mais nous espérons renverser la vapeur et personnellement je crois que nous y parviendrons. Le plus important aujourd’hui, c’est de gagner ; c’est d’ailleurs la loi du football, que tu marques un ou dix buts, peu importe, l’essentiel ce sont les trois points mis en jeu. Nous travaillons tout cela aux entraînements et je pense que si nous gagnons le match de dimanche nous allons marquer les esprits, rendre la population fière de nous et rentrer dans l’histoire. Nos aînés ont eu des situations similaires et ils ont su s’en sortir, nous aussi nous donnerons le meilleur de nous-mêmes. Particulièrement je n’ai pas de problème avec qui que ce soit dans le groupe. C’est la presse qui estime qu’il y a un problème dans la tanière ; je ne voudrais pas qu’on me conduise sur une autoroute dont j’ignore le bout. Aujourd’hui je pense modestement avoir des automatismes qui me permettent de jouer à plusieurs postes et d’assumer cette polyvalence. Ce qui compte, c’est de bien jouer, bien faire ce que nous avons à faire et gagner ce match. Quant au douzième Homme, je crois que son apport est très déterminant pour l’issue de cette rencontre et que par conséquent il saura être nombreux, créer une osmose avec les joueurs afin que nous ne formions qu’un.


Idris Carlos Kameni: «Nous nous préparons sereinement»

Ce que j’ai appris à faire, c’est d’attraper des ballons. C’est ce sur quoi je me concentre actuellement. Lors du match à Praia, je me sentais dans ma plus belle forme même s’il y a eu quelques bourdes qui ne nous ont pas du tout aidés. Je reste un gardien de buts qui peut faire des erreurs d’appréciation comme cela arrive à tous les autres gardiens dans le monde. Ça c’est du passé, l’important aujourd’hui, c’est de faire un gros match dimanche. L’ambiance avec les anciens est saine, on travaille dans de bonnes conditions, on n’a même pas le temps de papauter entre les deux séances d’entraînement. C’est dire que nous nous préparons sereinement. C’est toujours un plaisir de revoir ceux avec qui on a eu à faire de belles choses ensemble pour la patrie et ce serait peut-être l’occasion dimanche de les rééditer. En tant que leaders, nous aidons les plus jeunes à se sentir bien car on connait la pression qui peut les animer à la veille d’un match aussi capital que celui du 14 octobre prochain. Nous discutons avec eux, nous les encourageons à ne pas avoir des nuits d’insomnie simplement parce qu’ils préparent un match. C’est notre rôle d’aînés de les motiver. Bref nous faisons tout pour que ce groupe vive bien. Que le public vienne nombreux nous pousser vers la victoire.


Achille Webo: «On doit tout donner pour gagner»

Chaque joueur a ses qualités. Chez moi, c’est la confiance en soi, le travail, et la constance dans le jeu ; c’est peut-être pourquoi je suis toujours là où on ne m’attend pas. Pour le match de dimanche, c’est un match d’hommes et on doit tout donner pour le gagner en inscrivant le maximum de buts possible. Les attaquants peuvent marquer, mais les autres aussi. Le plus important c’est de se créer les occasions, de mettre le ballon au fond des filets. Il faut se mettre au service de l’équipe. Je compte apporter ma contribution a la chaîne. Vous savez qu’au départ on est plusieurs joueurs à l’entraînement ; ensuite il n’y en a que 18 sur la feuille de match. Je prie, je me prépare et je souhaite que le score qui va sanctionner le match donne satisfaction à tout le peuple camerounais même s’il est vrai que l’homme donne tout et à la fin c’est Dieu qui décide. Nous comptons sur nos potentialités et l’apport du public qui nous est très important.


Allan Nyom: «C’est un match difficile mais jouable»

Il y a une bonne ambiance dans la tanière. Je suis très motivé, j’ai très envie de renverser la vapeur le 14 octobre prochain et nous qualifier pour la Can. Je travaille aux entraînements, je suis à la disposition du coach et s’il a besoin de moi je répondrais présent car il reste le seul à décider avec qui il souhaite évoluer. Chaque entraîneur a sa façon de voir les choses. Le plus important pour nous aujourd’hui c’est de nous qualifier. J’ai énormément de respect pour les anciens joueurs et je souhaite beaucoup apprendre à leurs côtés. En ce qui me concerne je vais donner le meilleur de moi-même. C’est vrai que remonter deux buts, c’est difficile mais c’est faisable, c’est jouable du moment où on s’y engage vraiment. Vous savez, c’est le football et tout est possible. Je reste convaincu que ça va aller.

Synthèse de C.T. 

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