Cameroun - Musique. Cameroun - Election à la Socam: Une coalition contre Ndedi Eyango

Conrad Atangana | La Nouvelle Mardi le 29 Octobre 2013 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Aux dernières nouvelles, une alliance de circonstance entre plusieurs candidats serait en marche pour renverser la tendance Prince Eyango que les sondages donnent grand favori.

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Le droit d'auteur ne semble pas du tout avoir de beaux jours devant lui. Après la décision de la Ministre des Arts et de la Culture, tutelle de la Société camerounaise de l'Art musical (Socam), de renvoyer l'assemblée générale élective à une date qui respecte les délais prévus par les statuts (02 novembre 2013), c'est ce constat qu'on peut faire en apprenant par une source digne d'intérêt que des tractations sont de nos jours en cours pour voir la possibilité de bloquer le candidat qui prêche le renouvellement total de l'appareil Socam. En effet, selon une information parvenue à notre rédaction, Moussa Haissam, Roméo Dika le «réhabilité», Sosthène Parole et Echos de Palais seraient sur une optique bien curieuse: faire bloc contre Prince Eyango. Selon la source, il s'agit de faire semblant tout au long de la campagne électorale, de s'opposer les uns aux autres, pourtant on compte sur le fait que l'élection qui va se dérouler à 2 tours, verra la mise en quarantaine du candidat Eyango une coalition de circonstance style Odile Ngaska-Elvis Kemayo en 2008.

Aussi ridicule et insolite que cela puisse être, il y a tout de même lieu de s'arrêter un tant soit peu pour comprendre ce qui peut être à l'origine d'une telle idée. Les exégètes de la nuit noire du droit d'auteur camerounais pensent que la raison fondamentale serait que le très connu et plein de succès musical Ndedi Eyango représente un danger parce qu'il n'a pas un passé sali dans le droit d'auteur. Or, pour les manœuvriers des coulisses, il faut toujours un président qu'on peut tenir quelque part. Autrement dit, la candidature de Ndedi Eyango en soi est un problème, parce qu'elle sort du schéma habituel des candidatures, qui résultent généralement du fait qu'elles ont d'abord servi dans la même maison.

Cependant la question qu'il est intéressant de poser c'est celle de savoir ce que gagnent les autres candidats à faire bloc contre celui qui peut pourtant bouger les lignes. Certains observateurs déjà au fait de cette manœuvre, la vouent déjà à l'échec, car les «contractants» sont tous des «vieux requins» qui ne lésinent pas sur les moyens qui conduisent au magot. Selon un organigramme imaginé par une source, Moussa Haissam serait le président de ce groupe, Roméo Dika serait le Sg, la vice-Pca sortante serait en poste, Sosthène Parole et Echos du Palais des administrateurs influents. C'est un schéma qui convient parfaitement à certains renards de surface tels que Doumbè Dika Louis Roméo qui sait qu'il y a du magot dans une société de téléphonie mobile qui l'attend. Mais c'est peut-être le même argent que tout le monde vise dans ce monde où l'imagination positive est en panne sèche et qui risque créer la nouvelle version du film «Le bon, la brute et le truand». Pour le magot.


Raymond Tchengang «mouille» les artistes pour Dika

En attendant la date fatidique du 2 novembre, il est important de souligner que Raymond Tchengang a déjà commencé la distribution de l'argent aux médias et aux artistes pour influencer l'électorat en faveur de ses anciens amis tels que Roméo Dika par l'entremise du chanteur Le Doux Marcellin. Quand à Monsieur «distributeur automatique du magot», certains artistes lui posent la question de savoir s'il ne peut pas se présenter lui-même comme candidat, il donne une réponse qui prouve à suffire que les soupçons d'esprit plat et sans instruction qu'on lui colle trouvent là leur fondement. Il fait néanmoins courir des foules et dans ce monde de précarité, il aurait déjà trouvé par l'octroi de l'argent dont on ignore la provenance, le moyen de soumettre les artistes musiciens à ses caprices. On l'a vu vendredi 25 octobre derrière entre 9h et 17h bien entouré au Djeuga Palace par des «mendiants» d'artistes tels que Devis Mambo, le patriarche Henri Njoh, Tony Belle, Njohreur, tous venus de Douala, sans oublier Le Doux Marcellin, son garçon de course qu'il a produit et qui représentait bien Roméo Dika qui refuse de se montrer en public. 2 animateurs radio de renom de la cité capitale, ayant humé l'odeur du gombo depuis l'antenne, sont aussitôt arrivés sur les lieux où les musiciens passaient déjà à la caisse.

Venaient-ils aussi à la soupe? Possible. Ce d'autant plus que quelques minutes avant leur arrivée, Raymond Tchengang avait à ses 2 oreilles des écouteurs branchés sur les émissions que proposent ces brillants animateurs. Un commandant de la garde présidentielle visiblement alléché par l'odeur du «miel» de Tchengang, s'est trouvé snobé un tant soit peu par le nouveau manitou le droit d'auteur. Il devra attendre quelques minutes pour qu'il lui accordé juste un rendez-vous pour plus tard. Apparemment, le commandant n'a pas voulu prendre en public comme ces pauvres musiciens dont le seul travail consiste désormais à mendier à tout à vent. Voilà où se trouve le droit d'auteur au Cameroun. 

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