Cameroun - Musique. Cameroun - Socam: Un américain à l'assaut du poste de PCA

Elie Baho | Le Soir Mardi le 29 Octobre 2013 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Selon des informations puisées à bonne source, la candidature de l'américano-camerounais Prince Eyango qui fait les gorges chaudes dans les milieux artistiques camerounais, aurait été encouragée par le Premier Ministre, chef du gouvernement.

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Malgré les observations sur la double nationalité de ce dernier qui, selon la constitution du Cameroun et les statuts de la Socam n'autorise pas la Candidature de notre ex compatriote, les responsables de la primature pour des raisons dont ils ont seuls la maîtrise, ont voulu passer outre se disant qu'avec un peu d'argent, les «abrutis et affamés» selon eux, allaient laisser passer cette forfaiture et imposture.

Malheureusement, les erreurs de Ndedi Eyango qui, au lieu de battre discrètement campagne, s'est plutôt engagé dans des injures et invectives, ce qui a suscité la colère qui s'abat sur lui.

En attaquant Raymond Tchengang, qu'il traite de Feyman; il ne savait pas ce que ce dernier fouillerait dans ses poubelles. Pour ressortir de nombreux dossiers qui ont été abordés au cours de la conférence de presse qu'il a donné à Yaoundé le 24 octobre 2013.

Il faut relever que Raymond Tchengang ayant mis à la disposition des artistes et des médias, la carte nationale d'identité camerounaise, le passeport américain de et de nombreux autres documents transmis dans, de nombreuses administrations dont la présidence de la république, la primature, le Minac, la justice, l'ambassade des Etats-Unis. Les artistes ne comprennent pas que, le président de la commission permanente de médiation et de contrôle Abba Oyono qui, en sa qualité de juriste, s'emporte pour accuser les artistes de tacles contre leur collègue et que malgré ces preuves qui clouent au sol «son candidat», qu'il veuille leur imposer la candidature de ce dernier en violation tant de la constitution que des statuts de la Socam. Celui qu'Elvis Kemayo qualifie dc plus orgueilleux que le Président de la république, voudrait-il contribuer au combat que certaines missions diplomatiques ont engagé pour imposer dans notre pays la double nationalité et l'homosexualité? L'autre interrogation est celle de savoir pourquoi les responsables de la primature sont de plus en plus cités dans cette affaire Socam? Pendant que le Président de la république est confronté à de nombreuses attaques au sujet de la préservation de notre souveraineté et de la nationalité camerounaise, il est incompréhensible que, ceux qui clament être ses partisans rament à contre-courant. Veut-on par la culture, introduire les services étrangers d'intelligence au sommet de notre pays ou alors, des agents étrangers d'origine camerounaise, sont-ils mobilisés pour prendre d'assaut le pouvoir par des voies contournées?

Les artistes musiciens camerounais, dont la situation est des plus précaires, dès l'annonce de la prochaine assemblée générale élective des administrateurs de la Socam, se sont engagés dans des déchirements qui risquent porter le coup de grâce à cette corporation et ouvrir le débat politique sur la double nationalité.

Ceux qui tirent les ficelles dans l'ombre savent bien que le monde artistique cristallise l'intérêt de l'opinion dans toute société aussi, jouer continuellement avec ce feu risque embraser notre pays. De quoi s'agit-il?

En effet, depuis quelques mois, de retour au pays, l'artiste producteur Prince Ndedi Eyango, avait entrepris de se porter candidat pour présider le conseil d'administration laissé vacant par la mise à l'écart d'Odile Ngaska. Seulement, ne connaissant pas le terrain, et enflammés par des groupuscules de flatteurs, il constituera un état-major avec lequel, il sillonnera le pays, avec l'objectif de rassembler les artistes de toutes les tendances pour discuter de l'avenir commun.

Pour y parvenir, il contactera sur place, Joe Mboule, Marco Mbella, Nkotty François, Ottou Marcellin, Sam Mbende, Elvis Kemayo, Thomas, Ekambi Brillant, Devis Mambo, qui lui conseillera de ne pas écarter Roméo Dika, qu'il finira par contacter pendant que ce dernier est à l'étranger.

Une première réunion se tiendra donc à Douala à l'effet de baliser et de convenir d'un programme commun.

Ayant revu l'onction de toutes ces personnalités de la musique, Ndedi ne jugera plus utile de les impliquer dans la suite de son programme, cela courroucera ces derniers et c'est Djene Djento qui le premier, lance à charge, en invitant Ndedi Eyango à de la retenue et moins de roublardise comme il en a l'habitude. (Ndedi Eyango ayant son guitariste).

Au bout de quelques semaines de campagne, de nombreux grands artistes, commenceront à se désolidariser de Ndedi, ce dernier irrité se lancera dans une campagne ordurière, traitant les uns et les autres de voleurs, détourneurs, de pauvres etc, la riposte ne se fera pas attendre, son passé de gigolo sera mis à jour. On citera de son tableau de chasse, une certaine Zenabou avec qui il a vécu et qui en réalité aurait été la vrai tenancière du studio d'enregistrement dénommé Preya Music brandit par Ndedi Eyango comme étant sa structure.

Son histoire avec Viviane Etienne qui a fait les gorges chaudes sera évoquée alors en aîné Ekambi Brillant, essayera de ramener la paix, en invitant son jeune frère à un peu de retenu et de respect vis-à-vis de ses collègues, c'était peine perdue. Arrivé le 20 octobre 2013 à Limbe pour battre campagne, Ndedi Eyango s'attaquera à Raymond Tchengang, et d'autres artistes de renom qu'il traitera de bandit de grand chemin. Le lendemain, au cours d'une conférence de presse très courue, la capitale Yaoundé sera inondée de documents concernant Ndedi Eyango, notamment une carte d'identité camerounaise, un passeport américain, des décisions de justice le condamnant pour conduite en état d'ivresse, emprunt bancaire non remboursé etc.

Les médias s'empareront de l'affaire et c'est en parcourant les statuts de la Socam que l'on se rendra compte que seuls les citoyens de nationalité camerounaise et résident effectivement au Cameroun peuvent postuler donc, l'artiste producteur Ndedi Eyango, ayant aujourd'hui la nationalité américaine est dans l'impossibilité statutaire et constitutionnelle de se porter candidat pour diriger la Socam au Cameroun peuvent postuler donc, l'artiste producteur Ndedi Eyango, ayant aujourd'hui la nationalité américaine est dans l'impossibilité statutaire et constitutionnelle de se porter candidat pour diriger la Socam.

L'autre curiosité dans ces documents distribués dans toutes les administrations et médias de la capitale, est que sur la Cni., Ndedi Eyango est né le 27 avril 1960, et sur son passeport américain il est plutôt né le 30 avril 1960.

L'acceptation de sa candidature par le comité électoral et le Ministère des arts et de la culture serait une grande forfaiture selon les nombreux artistes et spécialistes du droit que nous avons approchés. Cela sera un élément de jurisprudence que pourraient exploiter d'autres ex compatriotes en mal de positionnement au Cameroun, pour faire respecter les statuts de la Socam.

Il faut ici relever l'orchestration savante tant du Premier Ministre, parrain de l'ombre de l'américano camerounais que de Aba'a Oyono, président de la Cpmc, qui depuis des semaines, est cité par de nombreux artistes comme celui, qui passait de coup de fil pour convaincre les artistes de soutenir Ndedi Eyango. Les artistes attendent lui cracher à la figure le jour de l'Assemblée générale de la Socam, pour parer à toute surprise, ces mêmes artistes lancent un appel pour l'Assemblée générale constitutive d'une nouvelle société de musique dénommée Somu. Wait and see. 

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