Cameroun - Musique. Cameroun - Scènes: P Square met le stade Ahmadou Ahidjo en ébullition

C. T. | Le Messager Lundi le 11 Aout 2014 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Malgré l’absence de T-pain, le duo de frères nigérians Paul et Peter Okoye, a tenu en haleine leurs nombreux fans, en revisitant dans un stade Ahmadou Ahidjo plein à craquer, les chansons à succès de leur riche répertoire.

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Six heures d’impatience. L’attente était longue et insupportable. Mais, elle en valait la chandelle puisque au finish, P Square est venu, a chanté et a rassuré. Sur une pelouse verdoyante sur laquelle trône majestueusement un podium géant digne des grands événements, le duo nigérian a marqué les esprits des plus de 20 000 spectateurs, venus vivre en live le méga show de ces vacances scolaires à Yaoundé. La logistique déployée démontre bien la taille et la grandeur du concert. Des hauts parleurs de forte résonnance sont disposées sur et tout autour de la scène parer aux couleurs de Camtel, sponsor officiel de l’événement. Déployant une vibration qui pourrait assommer un essaim d’abeilles. Interdit aux cardiaques. De chaque côté du podium, un écran géant qui renvoie au public sagement assis dans les gradins, les images de la scène entièrement éclairée. C’est dire que tout était prévu pour offrir aux fans des P Square, un spectacle mémorable.

Acte 1: 20h 00 : Les artistes locaux prennent position sur la scène et entreprennent à travers des chorégraphies à mettre le public en condition. De Val Chammar à Willy le Sicilien, en passant par Koppo, Mbalé Mbalé, Sine, Jean-Pierre Essomè, Fbi, Numerica et Cie… Des répertoires sont parcourus pour le bonheur et le plaisir de ces nombreux fans impatients. Makossa, Bikutsi, Rap, Rnb, musique populaire… vont planter le décor pendant quatre bonnes heures ; le temps d’attendre les guest de la soirée qui vont fouler la pelouse à 00h à bord d’une luxueuse et rutilante voiture.


Fièvre musicale

C’est l’euphorie dans les gradins. Entre cris de joie, standing ovation et youyous du public, le cortège est escorté jusqu’à leur loge. Le temps de se préparer. Les musiciens s’installent et chauffent la scène. Quatre au total : un batteur, un pianiste, un bassiste et un soliste. Deux minutes après, les instruments, en symphonie, tonnent. Le tintamarre se fait grandissant dans le noir. Puis, un à un, les projecteurs se rallument de l’arrière scène. Tito et Pascal Pierre, les deux présentateurs du show, retiennent le suspens. Vingt minutes plus tard, Paul et Peter tout de blanc vêtus, se pointent au milieu dans la fièvre des décibels assourdissants des instruments qui vibrent de plus belle, annonçant leur présence fortement saluée. Les stars sont bien là, la fête peut (enfin) commencer. C’est parti pour plus de deux heures de concert sans interruption.

Toutes leurs chansons phares sont reprises: « temptation », «beautiful Onyinye»; « No one be like you »; «possibility»; « say you love »; « chop my money »; « personaly»; « testimony»… Le riche répertoire articulé autour de cinq albums, s’égraine progressivement, en communion avec un public au bord de l’extase. Les deux frères à travers des chorégraphies bien affinées, font pleurer les fans en leur présentant des torses bâtis comme des plaquettes de chocolat. La musique tonne, les voix parfois mélancoliques, tantôt puissantes, font des effets dans la foule, au point où on ne voit pas le temps passer. La fête est finie mais, le public, au bord de l’hystérie, en redemande. Normal, on a bu jusqu’à la lie la coupe de ce savant mélange de dance hall/RnB à la sauce nigériane. Léontine Babeni peut pousser un ouf de soulagement. Après trois semaines intenses de préparation, la présidente de Babel Arts peut lever un toast pour le sérieux et le professionnalisme de la grande équipe qu’elle dirige.

C. T.

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