Cameroun - Musique. La chanteuse Chalotte Dipanda est désormais la coqueluche du public camerounais.

The Spark Jeudi le 16 Avril 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Charlotte, on n’entend et ne voit plus qu’elle dans toutes les radios et sur toutes les télévisions.

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Son dernier album fait un tel tabac qu’on se demande quel ngrimbah elle a pu avaler pour engranger un tel succès. Car avant qu’elle ne s’aventure dans les sous-vêtements, l’heure était aux palapala et autres « j’ai envi de faire » « et ça et ça là ». On carburait alors partout aux rythmes et sons douteux de Mani Bella, Coco Argentée ou Lady Ponce.

 

Très sérieusement, même dans les cérémonies les plus solennelles on voyait défiler ces épouvantails qui, à défaut de jouer une musique comestible, comptaient davantage sur leurs pantalons taille basse qui laissaient voir leurs strings endiablés et le haut bien départagé de leur appareil fessier. Parfois c’est le public qui avait honte à leur place lorsqu’elles s’exhibaient ainsi, en détruisant systématiquement la mince enveloppe de respectabilité qui restait à la femme camerounaise. On n’avait plus les yeux et les oreilles que pour ces saletés.

Heureusement que d’autres musiciennes plus professionnelles étaient en studio pour offrir un spectacle moins dépravé à leurs compatriotes. A l’exemple de Charlotte Dipanda qui, pour son troisième album offre un festival très alléchant. D’aucuns pensent que ce succès est le fruit d’une bonne com. Ce qui est peut-être vrai, mais en partie seulement. Car l’explosion de la Charlotte est surtout et avant tout le fruit d’un travail bien fait, celui de la recherche du beau, sans ostentation.

 

 

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