Cameroun - Musique. Concert de Stromae à Douala : C’était… Formidable !

Marthe Ndiang | Mutations Jeudi le 21 Mai 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans le cadre de sa tournée africaine, le chanteur a offert un show de qualité à la Maison du parti mardi dernier à Douala.

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Pour ses fans, Stromae a tout donné à Douala mardi dernier. Le public a vu défiler différents tableaux. Différents visages et styles de la star belge d’origine rwandaise. Stromae, le danseur et le chanteur. Mais aussi un jeune homme comique avec plein d’humour qui prend en plus plaisir à se tourner en dérision. Même devant une foule immense de spectateurs comme celle qui a pris d’assaut l’esplanade de la Maison du parti de Bonanjo.

 

Des spectateurs nombreux et très euphoriques. Qui crient et chantent à se casser la voix. Mais peu importe ! «C’est un moment unique. C’est Stromae !», se réjouit une fan, avant de scander le nom de Stromae de plus belle. D’ailleurs ici, chaque geste ou mouvement de la star provoque des cris et des youyous. Idem lorsqu’il change de tenue. Le chanteur en a changé quatre au moins. C’est vêtu d’un pantalon noir et d’une chemise blanche assortie d’un pull-over de la même couleur que Stromae arrive sur le podium à 20h30 minutes.

 

Le show est en live. Avec un son de qualité. Le chanteur a pris le soin de venir avec son matériel complet, lumières comprises. Le spectacle débute sur «Ta fête», un single extrait de son deuxième album «Racine carrée», sorti le 16 août 2013. Le ton de la soirée est donné. A peine débarrassé de son pull-over, le chanteur enchaîne avec «Ni l’un ni l’autre», «Peace of violence», ou encore «Te quiero.» Petits et grands chantent. On croirait entendre une chorale. On danse également. A la façon Stromae, quelquefois.

 

A défaut de toucher la star ou de le voir de près, on se contente de le contempler parfois la bouche ouverte, à travers l’écran géant installé pour l’occasion. Les spectateurs deviennent euphoriques dès les premières notes de «Papaoutai.». L’ambiance est surchauffée. «Maestro, on t’aime !», entend-on ça et là. De petits drapeaux belges sont en l’air. Idem pour les appareils photo et les tablettes. C’est sous ces projecteurs que Stromae se métamorphose en femme. Avec des manières et mimiques qui suscitent le rire de certains fans. Avant de revêtir sa veste rouge et noire, il prend soin, miroir en main, de se mettre du rouge à lèvres. Et on peut chanter en chœur «Tous les mêmes.»

 

On a le chanteur, le danseur et le comédien. Ce qui ne déplaît pas, au regard des scènes de liesse. S’ensuit «Ave Cesaria», ainsi que «Polo» et «Formidable». Formidable, le show l’était. Alors qu’on croit avoir fait le tour, les quatre musiciens qui accompagnent Stromae donnent à nouveau le La de «Papaoutai.» Le public découvre le Stromae du clip vidéo. Tenue et gestuelle identiques. C’est au pas de course que certains spectateurs, déjà à la sortie, vont rebrousser chemin.

 

La surprise ne s’arrête pas là. La chanson se termine dans le ndombolo. Un ndombolo aux accents congolais. Avec ses musiciens, l’auteur de «Cheese» (son premier album sorti en 2010) va, pour clore son show, offrir un a cappella au public. Sans aucun accompagnement, l’on apprécie à nouveau «Tous les mêmes.» Durant près de deux heures, Stromae a offert un show complet et de qualité à un public totalement conquis. Après le Sénégal, le Cap Vert et mardi dernier Douala, c’est à Abidjan, en Côte d’Ivoire, que le chanteur va poursuivre sa tournée africaine.

 

 

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