Afrique. La partition de l’Oapi sur le droit d'auteur

Armand ESSOGO | Cameroon-tribune Mardi le 26 Mai 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Douala abrite depuis hier une concertation internationale en vue d’une meilleure protection de la propriété littéraire et artistique.

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Au nom du gouvernement camerounais, le ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna, a procédé lundi à l’ouverture de la rencontre des responsables des organismes de gestion collective des droits d’auteur des Etats membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi). C’était en présence du Dg de cette organisation, Paulin Edou. Des responsables des bureaux des droits d’auteur venus du Benin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de Guinée Bissau, de Guinée Equatoriale, du Mali, de Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Tchad et du Togo prennent part à ces travaux qui, à terme, ont pour but de permettre au droit d’auteur de jouer un rôle significatif dans le développement des Etats membres de l’Oapi. Une organisation dont le Dg a exprimé sa gratitude au gouvernement camerounais pour les facilités liées au déroulement de cette rencontre. Elle est en fait la première du genre dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de l’Oapi en matière de droit d’auteur.

Ce plan a été adopté en septembre 2012 par les ministres en charge de la Culture à la faveur de la célébration du cinquantenaire de l’Oapi. Il vise par conséquent une plus grande implication de l’Oapi dans la protection de la propriété littéraire et artistique dans les Etats membres. Mais hier, le Dg n’a pas manqué de relever que ce plan d’action fait suite à l’étude réalisée en 2011 sur la situation du droit d’auteur dans les Etats membres de l’Oapi. Les responsables actuellement réunis à Douala discutent donc de la stratégie à adopter pour la mise en œuvre de ce plan d’action. A l’ouverture des travaux, Paulin Edou a cependant précisé que l’Oapi n’a pas vocation à gérer le droit d’auteur. Il s’agit d’une compétence exclusive des Etats. En revanche l’organisation a reçu des Etats membres un certain nombre de missions. Il s’agit de la diffusion de toute information relative à la propriété littéraire et artistique et de la possibilité de communiquer ces informations à tout Etat membre qui en fait la demande. La promotion des valeurs culturelles artistiques comme expression des valeurs culturelles sociales et la promotion des organismes de gestion collective dans les pays qui n’en disposent pas participent également de ces missions.

De l’avis de Paulin Edou, l’efficacité de la protection du droit d’auteur dépend de la complémentarité d’action entre l’Oapi et les organismes nationaux de gestion ou de sanction des droits. Afin de permettre au droit d’auteur de jouer un rôle significatif dans le développement de ses Etats membres, l’Oapi a institué dans son plan d’action et d’orientation stratégique 2007-2012, reconduit pour la période 2013-2017, la réalisation d’une étude sur la situation du droit d’auteur dans les 10 Etats. L’organisation a élaboré un plan d’action qui vise à proposer des solutions à partir des problèmes posés et les différentes recommandations issues de l’étude. La rencontre en cours vise une appropriation effective du plan d’action par les différentes parties. Ceci implique l’adoption d’une stratégie commune devant permettre cette mise en œuvre.

 

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