Cameroun - Musique. Ecrans noirs 2015 : Timbuktu en ouverture du festival

Patricia Ngo Ngouem | Mutations Vendredi le 29 Mai 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les organisateurs ont dévoilé hier le titre du film qui sera projeté en levée de rideau le 18 juillet prochain à Yaoundé.

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La rumeur courait depuis un bon bout de temps. Hier, les organisateurs du festival Ecrans noirs ont confirmé la présence du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako à la 19e édition, prévue du 18 au 25 juillet prochains à Yaoundé. C’est d’ailleurs son film Timbuktu, auréolé de 7 Césars, qui sera projeté en ouverture du festival, a confié Bassek ba Kobhio, le délégué général de la manifestation, à l’issue de la conférence de presse donnée ce mercredi 27 mai à la Fondation Muna.

 

Projeté en hors compétition, Timbuktu, sorti en 2014, raconte la prise d’un village non loin de Tombouctou (Mali) par des islamistes, ainsi que le combat des habitants qui tentent de se rebeller face aux djihadistes. Si le film d’ouverture est connu, il faudra sans doute attendre la conférence de presse du 8 juillet prochain pour connaître le nombre de films sélectionnés cette année en compétition officielle dans les catégories fiction long métrage, court métrage, documentaire et films camerounais.

 

«Nous avons reçu beaucoup de films cette année : des films camerounais, des films venant d’Afrique de l’ouest, du centre et du Maghreb. Ainsi que des films façon Nollywood», a déclaré Hélène Ebah, la responsable de la programmation. Cette année, le festival a pour thème : «Numérique et exigence de formation.» Cette thématique fera d’ailleurs l’objet d’un colloque pendant le festival, indiquent les organisateurs qui ont, pour la circonstance, dévoilé en primeur à la presse, l’affiche officielle des Ecrans noirs 2015.

 

Une édition placée sous le signe des innovations. En effet, le festival voudrait renouer dès cette année avec la politique de projections payantes. Autre innovation : la délocalisation des projections dans une vingtaine de mairies pour que les populations des zones reculées puissent eux aussi avoir accès aux films. Le festival récompensera également le meilleur court-métrage parmi les trois meilleurs sélectionnés au terme de l’atelier de production intitulé «10 jours pour un film», consacré à la détection de jeunes réalisateurs talentueux. Le vainqueur remportera ainsi le prix «Graine de réalisateur.»

 

«Cela fait 19 ans que nous sacrifions à ce rituel. Si nous sommes globalement satisfaits de ce qui a été fait depuis toutes ces années, nous sommes également conscients qu’il y a eu des années où on a été moins bons. Cette année, nous sommes très optimistes sur la qualité de l’édition de 2015», a déclaré Bassek ba Kobhio. Ce dernier indique que le festival bénéficie cette année d’un «fort appui» du gouvernement à travers le ministère des Arts et de la Culture (Minac). A en croire le délégué général des Ecrans noirs, cette 19e édition promet une «très belle programmation et des activités fortes.»

 

 

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