Cameroun - Cinéma. ça tourne aux Ecrans noirs !

Hugues Marcel TCHOUA | Cameroon-tribune Lundi le 20 Juillet 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La 19e édition du festival du film africain ouverte samedi à Yaoundé, en présence du ministre des Arts et de la Culture.

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C’est parti depuis samedi pour huit jours de projections cinématographiques dans la ville de Yaoundé. Le festival Ecrans noirs a officiellement démarré samedi, par une soirée d’ouverture empreinte de glamour et marquée par la présence de hautes personnalités, dans une salle du palais des Congrès presque comble. Une 19e édition qui doit permettre aux organisateurs de tester la nouvelle formule du festival qui sera payante, ainsi que l’a annoncé le délégué général du festival, Bassek ba Kobhio. Il a ainsi indiqué deux formules pour l’accès aux différentes salles. A savoir : un pass de 5 000 F pour toutes les projections et un pass de 1000 F  pour une journée de projections dans toutes les salles.

La principale attraction de la soirée aura été la diffusion du célèbre film « Timbuktu » du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako. Long métrage qui revient sur la récente crise malienne et décrit la vie dans la partie nord du pays sous domination jihadiste. Le film ressort les horreurs de la charia, la loi islamique alors en vigueur et surtout, montre la résistance des populations face à l’oppression, dans une ville qui ploie sous le poids des interdits et des prescriptions. La projection a été saluée par un tonnerre d’applaudissements. « C’était un très beau film, avec des prises de vue très fortes, qui est très parlant sur l’actualité et sur la réalité de cette horreur», a déclaré, le ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna. Sentiment partagé par son collègue du Travail et de la Sécurité sociale. « Je suis impressionné. Après tout ce que la presse en a dit, je crois que c’est un film qui colle très bien à l’actualité. Une actualité qu’il faut malheureusement regretter », a déploré le ministre Grégoire Owona, également président du conseil d’administration de l’association Ecrans noirs. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il aura appelé, à l’entame de la soirée, à une minute de silence en hommage aux morts, notamment pour les soldats camerounais tombés dans la lutte contre Boko Haram.

La diffusion de Timbuktu est venue embellir une soirée dont l’entame a été quelque peu ternie par des problèmes techniques. Ce qui a même amené les organisateurs à abréger la cérémonie. Toutefois, le public aura eu le temps d’apprécier le double passage sur scène du bariton Jacques Greg Belobo, avec les titres : « Smile » et « I believe ».

Le festival, placé cette année sur le thème : « Numérique et exigence de formation »,  se poursuit ce lundi dans cinq espaces prévus pour l’événement, à savoir : le village du festival sis au boulevard du 20 mai, le Centre culturel camerounais, la Caisse nationale de prévoyance sociale, l’Institut français ainsi que l’Institut Goethe, selon Olga Tiyon, responsable de la communication de l’association.

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