Lutte contre Boko Haram. LE CAMEROUN ENTIER DERRIERE LE PRESIDENT PAUL BIYA

C.P: Basile Ambané Nzolo Mercredi le 03 Septembre 2014 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans le contexte de guerre ouverte dans laquelle se battent les forces de défense du Cameroun contre la secte terroriste Boko Haram dans la partie septentrionale du pays, il n’y a aucune redondance à parler sans cesse de la détermination du chef de l’Etat, de l’armée nationale et du peuple camerounais tout entier à bouter l’ennemi terroriste hors de nos frontières, afin que notre pays vivent avec la paix coutumière que le monde nous admire. Il ne fait aucun doute, le Cameroun est un havre de paix.

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Une paix construite dans la douleur des luttes indépendantistes et des braises d’un maquis qui a fortifié notre unité nationale. Depuis 1960, seule Boko Haram est la mauvaise note de cette harmonie car, jamais le Cameroun ne s’est battu contre quelque force étrangère. Et pourtant ce ne sont pas des occasions d’en découdre qui ont manqué. Bakassi est le point d’orgue de ce principe fondamental qu’a le Président Paul Biya de  résoudre les querelles à l’amiable et de porter les éventuels conflits par la saisine des instances judiciaires internationales. Un pays qui a la culture de la guerre ne va pas à La Haye. C’est au nom de la paix que nous sommes contraintes de prendre les armes. L’adage est connu : qui veut la paix prépare la guerre. C’est bien le Cameroun qui est agressé et non le contraire. Depuis plusieurs mois, nos  forces de défense défendent notre souveraineté, au front, au nom de l’unité du peuple et sous la férule du chef de l’Etat, SEM Paul Biya, chef suprême des armées, et qui veille sur la sécurité nationale.

A bataille sournoise, des stratégies sournoises
On a entendu quelques voix indociles affirmer que le Cameroun est en guerre et Paul Biya se repose à Genève... une telle prise de position erronée frise la méconnaissance des usages diplomatiques et, on pourrait dire, l’art des stratégies de la guerre. Celui qui parle de repos n’a-t-il pas remarqué que le Président Paul Biya gagne plutôt des galons de l’estime été du respect sur le plan international et au sein même de la fameuse communauté internationale ? A-t-il vu avec quelle déférence le président Barack Obama a reçu Paul Biya à Washington il y a quelques semaines, à l’occasion du Sommet Etats-Unis-Afrique, et la chaleur avec laquelle François Hollande l’a accueilli en France à y a quelques jours, à l’occasion de la cérémonie commémorative du 70e anniversaire du légendaire  débarquement en Provence, le 15 août 1945, pour la libération de la France à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Le cliché de cette
 cérémonie reste vivace. On y a vu le couple présidentiel camerounais aux premières loges.

C’est tout dire, le Cameroun a un poids digne sur la scène internationale autant que notre pays a participé à la libération de la France en 1944, sous la dénomination de la célèbre « colonne Leclerc » qui a activement pris part au débarquement en Provence en 1944, commémoré il y a peu. Cette commémoration est symbolique la reconnaissance de la France, voire de la « dette » de la France envers les pays africains. Hollande l’a dit, c’est cette dette de reconnaissance qui amène la France à être solidaire des Africains face aux menaces d’aujourd’hui, en rendant aux Africains ce qu’ils ont donné à la France à l’été 1944. Le combat de 1944 a pris d’autres formes aujourd’hui, a-t-il dit, « mais c’est le même ennemi contre lequel il faut lutter : le fanatisme, l’intolérance, la barbarie. » Le mérite du Président Paul  Biya est d’avoir ouvertement déclaré la guerre aux terroristes qui menacent la paix du Cameroun et de l’Afrique. La communauté internationale lui en sait gré. Le peuple camerounais aussi. On se souvient que le chef de l’Etat avait quitter le pays à la veille de la célébration de la 42e fête nationale pour prendre part au mini-Sommet de Paris tenu le 17 mai 2014, à l’invitation du président Hollande, à l’Elysée, en compagnie de ses homologues du Tchad, Niger, Bénin et Nigéria, sous les auspices de l’Union européenne, du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

Depuis la date du 17 mai, le peuple camerounais s’est rangé derrière son Président, comme un seul homme, en faisant fi des querelles sociales et politiques internes. L’élite des trois régions septentrionales est descendues sur le terrain et s’investit à arrêter le mal, et pour mobiliser la population à soutenir l’action du chef de l’Etat. Toutes les régions
 soutiennent pareillement et effectivement le chef de l’Etat et l’armée nationale. Les choses bougent. Paul Biya n’est pas en vacance. Il y a un bilan actionnel. Il y a eu des décrets qui ont créé des régions militaires, des changements de commandement, l’instauration du commandement opérationnel, des changements intervenus dans la préfectorale et l’appui non négligeable des populations ayant permis certaines arrestations capitales. Sur le plan militaire, la lutte contre la secte terroriste Boko Haram est soutenue par une couverture aérienne et terrestre des zones victimes des exactions.

La lutte contre Boko Haram s’intensifie sur le terrain. Paul Biya est à la commande partout où il se trouve dans le monde. Bien plus, Paul Biya gagne en crédibilité internationale. Au plan national aussi, le monde politique le soutient de toute part. Au Cameroun, les partis politiques très souvent acariâtres, soutiennent le chef de l’Etat. Le  SDF, l’UNDP, le FSNC, l’UDC… expriment leur désapprobation contre la secte  terroriste. Le RDPC est ne ordre de bataille contre Boko Haram. Les chefs traditionnels aussi. Les étudiants, les élèves font bloc dans cette union sacrée et expriment leur attachement à l’option prise par le chef de l’Etat pour combattre Boko Haram. Les religieux ne sont pas en reste. La communauté musulmane du Cameroun multiplie des déclarations de condamnation des agissements et des méthodes criminelles de Boko Haram en ce sens que les vrais musulmans condamnent les forfaits de la secte islamique. Les autres confessions religieuses jurent pour la paix totale du Cameroun et prient en chœur à cet effet. Les motions de soutiens envoyés au Président de la République se font de plus en plus entendre aux quatre coins du pays. Elles sont nombreuses tout comme les marches de condamnation contre la guerre imposée par Boko Haram aux Camerounais. Il y a va  jusqu’à la diaspora camerounaise d’Europe et d’Amérique, personne n’aime la secte terroriste. A l’intérieur du pays comme à l’étranger, les Camerounais répugnent Boko Haram et toutes les autres formes de tentative de déstabilisation du pays par l’usage de la violence. Le peuple est donc derrière son Président, Paul Biya, qui tient le gouvernail dans une guerre névralgique pour la paix et l’Unité nationale des Camerounais, tous les Camerounais.

Par Basile Ambané Nzolo, diplomate.

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